
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – L’annonce de la reconnaissance de la Palestine par la France répond à de nombreux critères et trouve son explication, entre autres, dans le conflit ouvert entre Paris et Washington, autour de nombreuses questions. Le président américain Donald Trump, depuis son « intronisation » à la Maison Blanche ne finit pas de narguer la France et, par extension, toute l’Europe, ce qui a conduit à de nombreuses réactions.
En outre, la guerre barbare menée par Tel Aviv et le génocide indigne contre les Palestiniens ne pouvait pas, à première vue, laisser insensible un pays qui se prévaut d’être le berceau des droits de l’Homme et de la dignité humaine. On peut avoir, certes, des griefs contre l’Hexagone qui vire de plus en plus à droite, mais on doit reconnaitre que cela fait du bien que Paris fasse partie des 148 pays qui l’ont déjà annoncé parce que, qu’on le veuille ou non, la France a son poids sur l’échiquier international.
Expliquant cette démarche, dans une interview au journal « La Tribune de dimanche », Jean-Noël Barrot, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, a expliqué que « Cette décision est le fruit d’un long processus initié par le président de la République qui a mobilisé la diplomatie française depuis de longs mois. Elle est l’expression du refus de l’injustifiable à Gaza et de l’inacceptable en Cisjordanie. Le refus de voir un peuple privé définitivement de son droit à disposer de lui-même. Le refus de voir s’effacer définitivement la solution à Deux Etats, seule susceptible de garantir la paix et la sécurité dans la région. Par la politique qu’il mène aujourd’hui, le gouvernement de Benjamin Netanyahou hypothèque la sécurité d’Israël à laquelle la France est indéfectiblement attachée ».
Mais, durant toute l’interview, le ministre français n’a pas cessé d’affirmer que tout ce qui est entrepris par Paris, sert en premier lieu les intérêts de l’Etat sioniste auxquels l’Elysée se dit très attaché.