TUNIS – UNIVERSNEWS – Des sources très fiables ont révélé à Universnews que le président de la République, Kaïs Saïed, cherche à instaurer l’Instance de réconciliation pénale en tant qu’«institution parajudiciaire officielle» permanente qui devrait prendre progressivement en charge toutes les affaires ayant un «caractère financier» pour ressembler à la structure du « procureur social » qu’a connu l’Égypte, durant des décennies, dans le passé.
Selon les mêmes sources, le « souci » de Kaïs Saïed d’évoquer à chaque occasion « l’Instance de réconciliation pénale » et à « glorifier » son rôle dans la récupération des fonds spoliés, n’est pas gratuit, mais reflète, plutôt, clairement, la volonté du président de la République de transformer la commission en une « instance officielle », ou une « institution parajudiciaire formelle » qui se distingue de la justice ordinaire par « l’efficacité » et la « rapidité de jugement » des dossiers qui lui sont présentés.
En parallèle, la glorification par Saïd du « rôle de l’Instance de réconciliation pénale» s’est accompagnée d’un dénigrement permanent de la justice ordinaire, en particulier du « pôle judiciaire financier ». Il l’a bombardé de multiples accusation dont, peut-être, la plus marquante est de l’accuser d’avoir « été créé pour couvrir les voleurs et pour protéger les corrompus » lors de la dernière visite au siège de l’Instance de réconciliation pénale, ce qui confirme l’orientation du président vers la suppression du pôle judiciaire financier et pour le faire disparaitre complètement!!!
Selon les données disponibles, l’Instance de réconciliation pénale ne se limitera pas aux dossiers antérieurs à 2011, mais inclura tous les dossiers financiers après 2011, coïncidant avec l’escalade de la campagne « Où avez-vous obtenu cela? » de 2011. Cela implique qu’elle aura pour cible les contrebandiers, des politiciens, des syndicalistes, de toutes les couches de la société, ainsi que ceux qui ont exercé de hautes fonctions après 2011 et ont montré des « signes de richesse démesurée» qui ne correspondent pas aux privilèges que leur accordent leurs positions plus élevées dans l’État ?!!!
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