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Tançant Saïed, humiliant la Femme, crachant à la figure des députés, les Makhlouf, Aloui, Affès et Hachmi réclament le recours au chantage sur dossiers comme l’avait fait Chahed
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Le chef de l’Etat poursuit ses fanfaronnades « à la Don Quichotte » sans actions concrètes
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Ghannouchi, « protecteur » d’El Karama, veut noyer le poisson dans l’eau
A peine avons-nous publié un article mettant en garde contre les conséquences des propos honteux et moyenâgeux du takfiriste, Mohamed Affès, soutenu par d’autres bandits, ex-membres des tristement célèbres ligues dites de protection de la révolution.
En effet il s’agit des Seifeddine Makhlouf défenseur du mariage «ôrfi » et de l’école sous-développée de Regueb, Zied El Hachmi aux pratiques fondamentalistes des Rabâa, Maher Zid, alias Maher Knouz, infiltré au Tribunal de Tunis d’où il volait les dossiers des accusés terroristes, Abdellatif Aloui, le super-violent qui lançait des bouteilles sur deux femmes désarmées, Halima Hammami qui encensait le 7 novembre et Ben Ali, Yosri Dali qui a retourné sa veste à 180 degrés passant de la sécurité présidentielle de Ben Ali au camp des takfiristes, et on en passe…
Ainsi, ce qui devait arriver arriva ce matin du lundi 7 décembre 2020 avec des scènes déplorables avec le sang qui coule en pleine enceinte de l’Assemblée des représentants du peuple.
Pour commencer, il faut rappeler que ce sont certains médias cherchant le buzz, persistait à inviter ces takfiristes aux plateaux radiotélévisés sous prétexte de la liberté d’expression et du droit à la différence. Or, ces médias semblent avoir oublié qu’on n’accorde pas la parole à ceux qui veulent en priver les autres, à ceux qui prônent la haine, la violence, le takfirisme et le terrorisme, à ceux qui renient les principes énumérés par la Constitution.
On ne donne pas de leçon, mais on relève des évidences et des principes élémentaires de tout régime démocratique.
Ensuite, il y a ce phénomène de haine viscérale de l’ancien régime tombant dans le péché mignon de le rejeter en bloc ainsi que tous ses hommes. Pourtant, durant les 23 ans de règne de Ben Ali, il y a eu de très hautes compétences qui n’ont participé, ni de près ou de loin, à la répression. Certains d’entre eux sont morts par dépit après avoir été malmenés par une justice partiale.
Sinon, comment expliquer que Lazhar Bououni et Ali Chaouch soient jugés pour des broutilles alors que Mohamed Ghariani est accueilli à bras ouverts ? Comment explique que des jeunes adolescents, voire des enfants soient interdits de passeports et de retour en Tunisie rien que parce qu’ils appartiennent à la famille de Ben Ali ou à des familles parentes et alliées ?!!
Et c’est ce phénomène de haine viscérale et de diabolisation qui fait d’Abir Moussi, un personnage inacceptable par les pseudo-révolutionnaires alors que des bandits, tels les Recoba, Deghij soient chouchoutés et traités avec les honneurs par le couple Abbou, les dirigeants d’Ettakattol, dont Lobna Jeribi et Khalil Ezzaouia, Samia Abbou d’Attayar, …
Pourtant, de l’avis de tous ses détracteurs, Abir Moussi est en train de travailler et de bien préparer ses dossiers dans le strict respect des lois.
Toutefois, le fait que seule Abir Moussi était visée jusque-là par les menaces des sbires d’El Karama, expliquant l’indifférence complice observé la majorité des élus. Mais maintenant que d’autres députés sont victimes de ces violences allant jusqu’à faire couler du sang sans parler des insultes et des grossièretés, on a fini par réaliser l’ampleur du danger qui guette cette institution qu’est l’ARP.
Aujourd’hui, la condamnation des « bandits » d’El Karama est unanime à part Ennahdha et son cheikh Rached Ghannouchi qui parlent, juste, d’échanges de violences et promettent une enquête pour délimiter les responsabilités, Mohamed Goumani étant allé jusqu’à qualifier l’incident dramatique de « positif parce qu’il s’est limité aux couloirs sans toucher la salle des plénières !!! ».
Quant au Président de la République, il a une réaction similaire à celles qu’il avait eue par le passé : « chambres noires, complots déjà connus depuis 2011, détermination à y faire face par tous les moyens dont il dispose.
La riposte est venue de Seifeddine Makhlouf qui a déclaré à l’intention de Kaïs Saïed : « Nous ne te reconnaissons plus comme chef de l’Etat, tu ne représentes plus rien, tu ne peux rien contre nous,
Et si tu as les moyens de faire quoi que ce soit, vas-y on ne te craint pas… ».
Des propos condamnables qu’il n’aurait pu tenir sans feu vert de ses protecteurs qui semblent tout faire pour noyer le « poisson » en ordonnant une enquête afin de « clarifier ce qui s’est passé. Mais les propos de Mohamed Affès nécessitent-ils une enquête ?
N’oublions pas ce discours du même Makhlouf disant que Mechichi devrait faire comme Youssef Chahed pour faire taire ses rivaux, à savoir le recours au « chantage sur fond des dossiers » ! De telles affirmations ramènent vers les agissements de Chahed qui est pour beaucoup dans la descente aux enfers.
C’est lui qui a maquillé les chiffres et usé des jeux d’écriture pour présenter des chiffres et des données erronés sur la situation économico-financière. C’est lui qui a manipulé la vie politique en humiliant son bienfaiteur, Béji Caïd Essebsi mort en déplorant l’ingratitude (lo’m) de ce chef du gouvernement qui a fait du tape à l’œil avec une prétendue guerre contre la corruption et en « achetant » un parti politique aux dépens de la gestion des affaires du pays, aidé en cela par Iyad Dahmani, Mehdi Ben Gharbia, Lotfi Ben Sassi et bien d’autres…
Face à ces tentatives d’étouffer et de circonscrire le scandale, les forces vices et modernistes sont appelées à maintenir le cap jusqu’à la levée de l’immunité parlementaire à ces bandits qui avilissent l’action de l’ARP.
A bon entendeur salut ! Ou bien faut-il attendre une autre catastrophe pour réagir ? Mais dance cas, cela risque d’être trop tard pour se rattraper…
Noureddine HLAOUI