TUNIS – UNIVERSNEWS – Le mouvement de contestations, dans le secteur de l’enseignement public fait tache d’huile. Après les enseignements du primaire, voilà que les surrveillants prennent le relai, pour faire entendre leur voix, surtout que, comme on le sait, ils ont été de tous temps marginalisés et payés d’une manière avilissante.
Des dizaines de surveillants d’établissements scolaires se sont rassemblés mercredi à la place du gouvernement à la Kasbah pour observer une journée de colère.
Ils ont appelé à la nécessité de régulariser leur situation professionnelle, de titulariser les contractuels et de mettre fin au travail précaire pour accomplir leur tâche dans les meilleures conditions, a annoncé la coordinatrice de ce mouvement Rabia Bali.
Bali a indiqué que les membres de la coordination veulent contacter un responsable dans la fonction publique pour avoir une réponse claire à leurs doléances.
« A défaut, une marche sera organisée en direction du ministère de l’éducation et de l’UGTT pour dénoncer le refus de l’application de l’accord du 6 février 2022 signé avec le gouvernement pour la titularisation d’environ 1300 surveillants, a-t-elle dit.
Elle a relevé que les surveillants perçoivent un salaire de 750 DT par mois, versé en retard de plusieurs mois, de même qu’ils ne bénéficient pas de la couverture sanitaire.
Ce matin encore, les enseignants du primaire se sont rassemblés devant les commissariats de l’éducation, en signe de révolte contre la dernière circulaire du ministère de tutelle, affirmant que des pressions ont été exercées contre les contractuels, les stagiaires et les vacataires, à travers des SMS qui leur ont été envoyés, pour les presser à reprendre les cours, sans quoi ils seraient considérés comme en situation d’abandon de poste.