TUNIS – UNIVERSNEWS Un mariage entre trois arts qui sont la peinture, la poésie et la musique a été le pari gagné de la Fondation Hasdrubal, au cours de la soirée organisée, samedi 24 septembre 2022, au somptueux hôtel du même nom à Hammamet… une soirée mémorable qui a fait voyager les spectateurs dans la collection des tableaux de peinture qui font la fierté des propriétaires des lieux, particulièrement Raouf Laamouri, le président du Club Hasdrubal.
Elles sont plus de 2000 toiles à orner les hôtels de la chaîne, à Hammamet, Sousse et Djerba, pout leur majorité peintes par des artistes tunisiens de renom, notamment Aly Ben Salem, Mahmoud Shili, Mostari Chakroun, Fatma Charfi, Lamine Sassi, entre autres. Cette collection développée à partir de 1970, réunit des œuvres représentatives de l’histoire de la peinture tunisienne depuis le début du XXe siècle. Elle n’a cessé d’être enrichie par l’acquisition de peinture contemporaine, à travers le renouvellement des formes, la diversité des matériaux et le rapport à l’environnement.
La troupe de musique classique qui a animé la soirée à été à la hauteur de la mission qui lui était dévolue, surtout qu’elle comptait, dans ses rangs, des maîtres dans le domaine, avec Patrick Fontanarosa, Ziad Zouari et Gersende Mondani, au violon, Laurent Jost à la violoncelle, Stéphanie Fontanarosa et Jean-Cyrille Gandillet, au piano et l’excellente soprano tunisienne, Aïda Niati. Elle a subjugué le public, par sa voie, entonnant des chansons comme « Habbit Nechki », « Mizen Eddinia », « Tunis ma verte » et « Chweraa Lemdina » (Les ruelles de la ville).
Sur la scène, on a fait défiler de nombreux tableaux de peinture, dans lesquelles se sont « incrustés » les musiciens pour donner un spectacle des plus féériques, entrecoupé par des poèmes, « Chanson d’automne » et « Harmonie du soir », de Charles Baudelaire, « Septembre » de Hamma Hanachi, « La musique », de René-François Sully Prudhomme, « La courbe de tes yeu » de Paul Eluard et « J’ai attrapé un chant d’oiseau » d’Esther Granek.
Plus de deux heures de réel plaisir qui a permis d’imaginer et de vivre l’intégration de ce tableau de peinture, au cœur de la musique et de la poésie… un véritable plaisir pour l’ouïe, la vue et l’esprit.
F.S.