La formule : « marcher sur les œufs » renvoie à la précarité. On marche de peur de casser les œufs. Comme notre ministre de l’Agriculture fait dans la transparence (cf l’article sur les dattes), et à force de se dire « transparent », Samir Bettayeb regarde tout mais ne voit rien.
Panique des Tunisiens en effet puisque les 4 œufs se vendent aujourd’hui, surtout chez les épiciers, à 1 dinar. Sans même se connecter avec le Ministère du commerce qui devrait réagir, par l’entremise de ses brigades de contrôle des prix, Samir Bettayeb a catégoriquement nié l’existence de cette augmentation illicite, arguant que c’est le prix de 840 millimes qui se pratique toujours. Il entend par là que son département n’a pas apporté de changement à la donne. Finalement, bien plus que les consommateurs pour lesquels la traditionnelle Ojja est devenue un luxe, c’et le ministre qui marche sur les œufs.