TUNIS – UNIVESNEWS – La politique menée par l’Etat, au cours de cette année devrait être révisée, surtout que le mécontentement touche, pratiquement, tous les secteurs d’activité et que les risques encourus par les citoyens… et, à trop tirer sur la corde, elle risque de casser !!!
La faiblesse du gouvernement de Najla Bouden s’affiche de jour en jour, avec la multiplication des pénuries à la suite desquelles, bien sûr, les prix augmentent d’une manière éhontée. Le chantage est devenue la seule arme, pour les professionnels en vue de faire face à l’indifférence des dirigeants politiques qui retardent, toujours, à trouver des solutions, mais qui plient, à la fin, après une perte de temps préjudiciable et qui les affaiblit, face aux revendications.
Maintenant, le problème se situe au niveau des médicaments, mettant la santé du Tunisien en jeu. Certes, la Chambre syndicale nationale des pharmaciens grossistes-répartiteurs (CSPGR) relevant de l’UTICA, a annoncé le report de sa décision relative à la suspension de son activité de distribution des médicaments, laquelle était prévue à compter du 15 novembre 2022, et ce, en raison de la poursuite des négociations avec les parties gouvernementales concernées… mais, ce n’est que partie remise, puisque la glaive est, toujours, suspendue sur nos têtes.
La chambre a précisé que la décision du report a été prise à l’issue d’une réunion tenue lundi, entre les membres de son bureau exécutif et les différentes parties prenantes dans cette activité, et suite aux « promesses sérieuses faites par le ministre de la Santé, et les ministres concernés par la résolution de cette affaire ».
Elle a rappelé, aussi, qu’elle s’attend à la prise des mesures nécessaires, afin de surmonter les difficultés auxquelles sont confrontés les professionnels.
Il importe de noter que le bureau exécutif de la CSPGR avait décidé, le 3 novembre, d’arrêter son activité de distribution des médicaments à partir du 15 novembre, en raison du rejet de leur demande d’obtenir une attestation d’exonération de retenue à la source sur les ventes de médicaments, au titre de l’année 2022, et ce, pour la première fois, depuis 2006.