TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – Depuis début novembre dernier de grands vols d’étourneaux survolent les oliveraies de Kairouan pour causer de sérieux dégâts à la récolte oléicole. A cet effet et en raison des effets néfastes qu’entrainent ces passereaux en zones agricoles et, selon l’article 186 du Code forestier, les agriculteurs ont le droit de lutter contre les étourneaux, les moineaux, les sangliers… et autres animaux nuisibles… dans leurs exploitations agricoles privées. Des groupes de chasseurs professionnels sont également autorisés à capturer ce passereau dévastateur.
Pour les amateurs de la chair de ce passereau, le seul étourneau qui pèse entre 60 et 90 grammes est vendu à un dinar et c’est à prendre ou à laisser. On prépare avec la mhamsa et les klaya et c’est très délicieux. Pour les chasseurs c’est aussi la période de la chasse aux grives dont la chair est très estimée.
D’autres ravageurs -humains cette fois-ci- profitent de l’obscurité de la nuit pour attaquer les oliveraies et s’emparer d’une partie de la récolte, quitte à couper des branches entières chargées d’olives. Les producteurs qui se sentent impuissants face à ces attaques, espèrent voir les patrouilles de la garde nationale intensifier leur présence dans les zones agricoles, notamment la nuit pour contrecarrer ces bandes de voleurs indésirables.
N.K.