La Chambre syndicale des Conditionneurs d’huiles alimentaires vient d’éditer un long communiqué dans lequel elle indique que les professionnels du secteur n’ont aucune responsabilité dans la pénurie de ce produit de première nécessité.
Une pénurie qui s’est aggravée en cette période de confinement, touchant le consommateur au faible pouvoir d’achat qui n’arrive plus à s’approvisionner dans les commerces en huile végétale subventionnée dont le prix du litre est fixé à 900 millimes, alors que les huiles disponibles sur les étals coûtent au moins quatre fois plus.
Le communiqué a ajouté que les 45 usines de conditionnement d’huiles alimentaires subventionnées demeurent disposées à travailler et à produire en cette période de crise.
Mais elles sont toutes au chômage technique, parce qu’elles n’ont pas été approvisionnées de cette matière depuis le 25 janvier dernier, de la part de l’Office Nationale de l’Huile, qui, à son tour, n’aurait pas été approvisionnée par les fournisseurs étrangers ou tunisiens.
Le communiqué a indiqué par ailleurs que l’avenir de 45 usines de conditionnement d’huiles alimentaires subventionnées qui sont au chômage technique, et celui des quelque 10 mille employés directs et indirects est plus que jamais menacé.
Ces précisions de la Chambre syndicale des Conditionneurs d’huiles alimentaires apportent des réponses aux questions des citoyens qui n’arrivent pas à trouver ce produit de première nécessité et qui espèrent que cette pénurie prenne fin comme cela a été le cas avec le retour de la farine et de la semoule dans les commerces.