Par Habib Karaouli
L’académicien et grand expert en économie et en finances, Habib Karaouli a publié, aujourd’hui, jeudi 16 mai 2019, une réflexion sur l’état de l’économie tunisienne, de l’infrastructure routière et autres projets programmés allant jusqu’à affirmer que les solutions proposées par le pouvoir peuvent considérées comme étant les problèmes de demain.
Au vu de la pertinence et de son enchaînement impeccable, nous avons jugé utile de le publier dans son intégralité. Le voici :
« Alors que le monde vit en pleine transition climatique et énergétique où les questions de l’environnement deviennent essentielles. Alors que nous sommes confrontés à deux défis majeurs, l’énergie responsable du tiers de notre #déficit_commercial déjà abyssal et qui vient de s’aggraver davantage au premier trimestre 2019 comparé à la même période de l’année dernière et de la moitié de la compensation, le #transport dont chaque jour apporte sont lot de malheur, voilà que nos décideurs regardent ailleurs et font semblant de proposer des solutions qui seront les problèmes de demain (i.e. Continuer à subventionner, acheter davantage de bus, accorder plus de permis ou pire subventionner les voitures dites populaires, …).
Le cas qui illustre le mieux ce manque de vision et de cohérence est celui des #nouvelles_infrastructures_routières et autres ouvrages d’art qui sont entrain d’être réalisés. Aucun n’antIcipe les mutations indispensables et les réformes à venir en matière de mise en place d’une véritable #politique_de_transport_public_multimodal de qualité et d’une politique volontariste pour encourager les deux roues.
#Pourquoi n’a t-on pas prévu pour les nouveaux ouvrages intra-muros de faire systématiquement une voie ségréguée pour le transport public, les taxis et autres véhicules prioritaires sans laquelle aucune politique de transport public n’est envisageable ?
#Pourquoi n’a t-on pas prévu de faire des pistes cyclables sécurisées pour encourager les gens à utiliser davantage les deux roues ?
Aux politiques et aux édiles d’assumer leur responsabilité en ayant de la vision, de la cohérence et surtout le souci du #bien_être de leur citoyens et de leur administrés».
