TUNIS – UN/Agences – Il semble que le dialogue n’a pas aidé à régler certains problèmes qui couvent, depuis un certain et, comme attendu, les Libyens ont été repris par leurs vieux démons, avec l’aide des forces étrangères qui ont élu domicile dans ce pays voisin, pour le déstabiliser, encore et davantage.
La capitale libyenne, Tripoli, a connu, lundi soir, 14 août 2023, de violents affrontements entre les forces de la 444e brigade du ministère de la Défense du Gouvernement d’unité nationale libyen et les forces spéciales de dissuasion du Conseil présidentiel libyen, et le déploiement de chars dans certaines rues.
Les affrontements ont éclaté après que les forces de «dissuasion» ont enlevé le colonel Mahmoud Hamza, commandant de la «444e brigade», à l’aéroport international de Maïtiga, dans lequel tous les types d’armes moyennes et lourdes ont été utilisés, face à un silence officiel inquiétant et qui n’augure rien de bon. Les affrontements qui se sont déroulé à Tripoli hier sont les plus intenses, depuis des mois, avec la violence qui reprend de temps à autre entre les factions armées dans d’autres parties du nord-ouest de la Libye.
Les affrontements armés ont provoqué la suspension des études et l’arrêt du travail administratif à l’Université de Tripoli aujourd’hui, mardi, alors que des compagnies aériennes locales ont annoncé l’annulation de leurs vols à destination et en provenance de l’aéroport de Maïtiga.
Le vice-président du gouvernement d’unité nationale libyen et ministre de la Santé, Ramadan Boujnah, a appelé toutes les parties à se calmer et à « faire prévaloir le langage de la raison ».
Le ministère a également appelé les médecins et les travailleurs du secteur de la santé de la capitale, Tripoli, à se rendre sur leur lieu de travail.
Le service d’ambulance et des urgences a annoncé qu’il avait mené des opérations d’évacuation pour un certain nombre de familles bloquées dans les zones d’affrontements.