
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Dans des révélations enregistrées, diffusées samedi soir, le chef du gouvernement libyen Abdelhamid Dbeïbah a indiqué que l’objectif de son gouvernement est une Libye sans milices ni corruption, et un État de droit et d’institutions. Nous voulons que cela devienne une réalité, a-t-il souligné.
Il a ajouté que, durant près de dix ans, les milices sont devenues plus puissantes et ont étendu leur contrôle sur le paysage politique, financier, économique et même social, au point que nombre de ces milices sont devenues plus puissantes que l’État lui-même (…) Abdelghani Kikli vivait dans une zone densément peuplée et contrôlait six banques dans le pays. Quiconque lui désobéissait était emprisonné ou envoyé sous terre.
Il a poursuivi: «Ils ont franchi les limites de la raison et de la logique. Les choses se sont transformées en une farce insupportable, une insulte à notre gouvernement et à moi personnellement»
Dbeïbah est accusé d’être l’instigateur de l’assassinat de Kikli. La Chambre des représentants libyenne avait annoncé samedi que le procureur général Seddik Assour avait été chargé d’enquêter sur le chef du gouvernement d’unité nationale et de lui interdire de voyager. Cela fait suite aux développements sécuritaires observés dans la capitale, Tripoli, et à la confrontation avec les manifestants utilisant des armes, qui a conduit à un certain nombre de morts et de blessés et a transformé la ville de Tripoli en un champ de bataille de destruction, afin d’assurer la continuation de ce gouvernement défunt.