Dans son bulletin hebdomadaire rendu public aujourd’hui lundi 26 janvier 2021, l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), révèle qu’elle transféré, en date du 27 novembre 2020, au procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, un dossier relatif à de présumés soupçons de corruption financière dans l’un des centres spécialisés relevant de l’Office de la Poste tunisienne.
L’affaire a démarré suite à la réception d’une correspondance dénonçant l’existence de présumés abus financiers et comptables avec l’appropriation d’avoirs par le biais de falsification d’un mécanisme de transfert électronique et d’introduction de données au système de traitement illégal d’informations
D’autres employés, selon la même correspondance, exploitaient leurs postes pour faire détourner, à leur profit personnel, des sommes d’argent à partir de comptes des clients, et ce en usant de cartes de retrait « fabriquées », sachant que des sommes en devises ont été, également, subtilisées.
Procédant à une enquête, l’Instance a fini par découvrir des preuves concordantes attestant l’existence des abus de la part d’employés usant de cartes de retrait fabriquées connues sous la dénomination de « e-dinar » et de fausses identités introduites dans la base de données
D’autres abus ont été constatés, dans le cadre de la même enquête, faisant dévoiler le recours par des employés, depuis décembre 2019, à ces cartes « fabriquées » pour retirer illicitement de l’argent des comptes des autres tout en effaçant la traçabilité des opérations frauduleuses.
N.H