« L’internationalisation et l’accès aux marchés internationaux de la PME en Tunisie: défis et opportunités à l’ère du post-Covid », tel est le thème du deuxième Dialogue de l’Union Européenne (UE) avec le secteur privé tunisien, organisé dans le cadre de l’action « Du point de vue de l’entreprise : série de dialogues UE-Secteur privé ».
La pandémie de la Covid-19 a durement touché l’économie tunisienne. Ce qui a entrainé un ralentissement économique sans précédent affectant en particulier les petites et moyennes entreprises tunisiennes (PME).
Néanmoins, les entreprises tunisiennes qui ont moins souffert de la pandémie sont celles qui ont pu maintenir une activité internationale. D’ailleurs, la présence internationale des entreprises est un levier stratégique qui leur offre une plus grande indépendance, et ce, grâce à une répartition des fournisseurs/clients sur différentes zones géographiques.
De ce fait, l’internationalisation constitue un facteur important permettant de soutenir la production, la distribution, les ventes et l’activité des entreprises aux marchés internationaux.
C’est autour de cette thématique de l’accès aux marchés internationaux et sur la base d’un diagnostic partagé, qu’a porté le deuxième Dialogue entre la Délégation de l’UE et les acteurs de l’écosystème de l’entrepreneuriat et du financement tunisien.
Ce dialogue a pour objectif de contribuer à la prospérité et à la stabilité de la Tunisie, notamment dans le contexte de la reprise post-Covid.
Recommandations
Pour ce faire, il demeure primordial de soutenir le gouvernement tunisien pour créer de nouvelles opportunités en faveur des PME et les aider à conquérir de nouveaux marchés dans l’UE ou ailleurs.
Egalement, il importe d’accompagner les PME tunisiennes dans leur démarche exportation/internationalisation sur les marchés internationaux traditionnels, ainsi que de nouveaux marchés et de les soutenir pour intégrer les chaines de valeurs globales.
En outre, il faut favoriser le développement de nouveaux mécanismes de soutien aux PME pour leur permettre de prospecter de nouveaux marchés et d’accéder à des services administratifs digitaux.
Il faut aussi soutenir l’amélioration et le développement des infrastructures et des services de logistique et de transport, et ce, dans le but de permettre aux PME d’être compétitives sur les marchés internationaux cibles.
Au final, il est nécessaire de renforcer et d’améliorer l’offre publique et commerciale de solutions de financement et de couverture de risques, en adéquation avec les besoins spécifiques des entreprises exportatrices.
M.N.
