Afin de mieux se positionner à l’échelle internationale, le gouvernement suit une série de réformes essentielles ayant pour objectif d’être conforme aux consignes des institutions financières mondiales. La Tunisie a réalisé un avancement dans le classement du récent rapport « Doing Business 2019 ». Un signe de bon augure venant fouetter l’apathie d’un climat fort avachi dans lequel s’enlise la Tunisie, en particulier après six ans consécutifs de régression.
Vendredi dernier, le projet de loi transversal pour l’amélioration du climat d’affaires s’est mis à table pour discussions et ajustements.
La loi transversale pour l’amélioration du climat d’affaires soumis prochainement à l’ARP
A cet effet, Zied Laâdhari, ministre de Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale s’est montré optimiste : « La Tunisie pourra améliorer son score dans le classement « Doing Business 2020 » en gagnant entre 10 et 15 places en cas d’adoption de ce projet de loi avant fin avril 2019 par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ».
Il a précisé que le gouvernement a appelé l’ARP à accélérer l’examen de ce projet de loi dès son adoption par le conseil ministériel. Et de poursuivre : « Les députés sont conscients de l’importance de ce projet à même de permettre à la Tunisie d’améliorer son rang dans plusieurs classements internationaux et, par ricochet, de booster l’investissement dans le pays ».
« L’objectif de la Tunisie est d’occuper les 50 premières places mondiales en matière de climat d’affaires à l’horizon 2021 », annonce le ministre. Ceci reste tributaire, selon lui, de la réalisation d’une série de réformes essentielles dont, en premier lieu, l’adoption de ce projet de loi transversal.
L’absence du cadre juridique pour le Fonds des Fonds conduira à ce qu’il sera domicilié dans un autre pays
Dans le même contexte, Mohamed Salah Frad, président de l’Association Tunisienne des Investisseurs en Capital (ATIC), a insisté sur la création du Fonds de Fonds qui sera dédié au financement des innovations des startups. M.Frad a rappelé que l’absence du cadre juridique égal aujourd’hui en Tunisie, conduira à ce que le Fonds sera domicilié dans un autre pays. « Il faut mettre tous les moyens pour arriver à avoir le cadre juridique pour ce genre de Fonds « , a-t-il souligné.
N.A