TUNIS – UNIVERSNEWS – Le directeur de l’Institut Pasteur, Hechmi Louzir a assuré, dans une déclaration, ce mercredi 23 août 2023, à Universnews qu’aucune contamination du nouveau variant EG.5, qui est une sous-lignée du variant Omicron du COVID-19, n’a été détectée, jusqu’à présent, en Tunisie. Il a par ailleurs souligné l’existence de plus qu’un variant en Tunisie mais qui se propagent à un rythme très lent.
Selon le responsable de l’Institut Pasteur, des tests ont été récemment effectués à l’hôpital Charles Nicole sur 14 échantillons mais qu’aucun cas de contamination par ce nouveau variant, souvent appelé « Eris » n’a été détecté.
Outre ces tests scientifiques, Louzir a annoncé qu’un découpage génétique est en cours d’être effectué à l’Institut Pasteur pour identifier les variants existants actuellement en Tunisie et que les résultats seront connus dans les prochains jours.
Il a en outre indiqué que tous les variants qui se propagent à travers le monde même en Tunisie ne sont pas graves et que le seul virus qui peut présenter peut être un danger pour les personnes fragiles, est le EG.5 qui se propage à un rythme très rapide mais aucun cas n’a été encore détecté en Tunisie.
Il a tenu par ailleurs à préciser que bien que l’immunité dans le monde se situe à un niveau très satisfaisant, les âgées et les personnes non immunisées demeurent fragiles à tout type de variant et toute éventuelle contamination peut mener à une hospitalisation.
Face à la légère remontée des cas de contamination, Louzir a précisé que la hausse n’est pas très importante, appelant ainsi à se faire vacciner surtout pour les personnes âgées et vulnérables et tout en misant sur une bonne hygiène de vie, afin de se protéger de multiples virus et bactéries et d’éviter des maladies facilement contagieuses. Il faut aussi continuer à porter les masques dans les lieux publics et les espaces fermés, selon ses dires.
EG.5 est une sous-lignée du variant Omicron du COVID-19 et est étroitement liée à d’autres variants qui ont circulé dans le monde entier. Il s’agit d’une version mutée du virus. Sa prévalence a augmenté au niveau mondial, passant de 7,6 % des cas de COVID-19 à la fin du mois de juin à 17,4 % à la fin du mois de juillet.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le risque pour la santé publique de ce sous-variant est toutefois faible en raison de sa proximité avec des variants déjà en circulation. L’OMS a toutefois précisé que le sous-variant pourrait devenir dominant, dans certains pays ou à l’échelle mondiale, et entraîner une augmentation du nombre de cas de COVID-19.
B.B.R.