L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a condamné, aujourd’hui jeudi 28 janvier 2021,, l’agression perpétrée par le chef du bloc d’al-Karama, Seifeddine Makhlouf contre la présidente du Parti Destourien Libre (PDL) Abir Moussi « devant le silence et la complicité de la présidence de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Dans un communiqué publié sur sa page officielle suite à la diffusion mercredi d’une vidéo sur les réseaux sociaux filmant l’agression survenue au sein de l’ARP, l’UGTT a mis en garde contre le rôle dangereux joué par le Bloc de la Coalition AL KARAMA, le qualifiant de bloc « terroriste » qui « harcèle les députés et incite contre les médias, les syndicalistes, la société civile et tous ceux qui s’opposent à lui.
Selon la centrale syndicale, la présidence de l’ARP et le mouvement Ennahdha sont responsables de la détérioration de la situation au sein du parlement et dans tout le pays. A cet effet, l’Union appelle tous les députés « libres » à prendre des mesures efficaces pour mettre fin à la violence.
L’UGTT a rappelé qu’elle avait adressé une correspondance au président du parlement concernant les dépassements du bloc de la Coalition Al Karama, estimant que le rejet du discours de haine n’est pas suffisant et est considéré comme forme de non respect de la responsabilité constitutionnelle. L’Union a appelé à la condamnation de ce discours haineux et à la prise de mesures constitutionnelles à l’encontre de ses auteurs afin « d’épargner au pays les tragédies d’incitation à la violence perpétrées par certains partis sous prétexte de la démocratie », faisant référence à la commémoration de l’assassinat du martyr Chokri Belaïd, qui a été victime d’incitation et de discours de haine », lit-on de même source