Après l’organisation de la manifestation dite des parents d’élèves, hier 1er février 2019 après la prière du Vendredi, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a rendu public, cet après-midi du samedi 2 février 2019, un communiqué dans lequel le Bureau exécutif fustige les tentatives de certaines d’exploiter cette manifestation et la colère compréhensible des parents pour s’attaquer de front à l’Union.
La Centrale patronale a indiqué, expressément, que des groupes dont l’appartenance à des parties connues pour leur animosité envers l’UGTT, ont convergé vers les lieux de la marche et tenté de la pousser vers la Place Mohamed Ali afin d’inciter à l’affrontement
Ainsi, tout en exprimant sa compréhension vis-à-vis des parents soucieux du bon déroulement de la saison scolaire et tout en assurant que la Place Mohamed Ali constitue le haut lieu de la liberté d’expression et de la contestation, la Centrale syndicale met en garde toutes les parties voulant exploiter les sentiments des parents pour les faire monter contre l’UGTT et contre les enseignants.
La Centrale syndicale condamne, selon le même communiqué, les slogans incitateurs contre les syndicalistes et les appels à les agresser tout en affirmant que l’UGTT met en garde toutes les parties derrière actes douteux et qui les financent qu’elle ne restera pas les bras croisés face à ces menaces et qu’elle défendra la dignité de l’Union et des syndicalistes avec toutes ses forces.
L’Union assure, par ailleurs, que le gouvernement est à l’origine de la détérioration de la situation dans le secteur de l’enseignement et l’appelle résoudre la crise et à cesser ses manœuvres exploitant les parents afin de fuir le fond du problème en se cachant derrière eux.
Et de conclure le communiqué avec un appel à tous les syndicalistes pour observer la vigilance et à la mobilisation pour défendre leur Centrale tout en se préparant, dès-à présent pour faire réussir la prochaine étape de militantisme, à savoir la grève générale dans la Fonction publique et le secteur public de deux jours, les 20 et 21 février 2019
A noter que certaines sources évoquent l’infiltration, voire carrément, main d’Ennahdha et des tristement célèbres et défuntes Ligues de protection de la révolution que certains continuent à défendre tel l’avocat Seifeddine Makhlouf, connue pour sa défense des terroristes et cu’on continue à inviter à certains plateaux télévisés.
Noureddine H.