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Dans le cas d’espèce, avec la signature du contrat en avril 2020, le « délit » est consommé
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Dédain…arrogance… prétention : « qualités » chez les membres du gouvernement Fakhfakh
M. Abbou, on bien ouvert Google voilà ce qu’on a trouvé : « Les conflits d’intérêts peuvent se rencontrer au gouvernement, parmi les parlementaires, dans la fonction publique comme dans le secteur privé. Ils ne se réduisent pas à des infractions démontrées, c’est-à-dire à des actes pénalement répréhensibles comme le favoritisme, le trafic d’influence ou la prise illégale d’intérêts. Toute situation qui peut susciter un doute raisonnable sur l’impartialité et l’indépendance d’un professionnel, même à tort, expose celui-ci au reproche de conflit d’intérêts.
Ainsi, afin de garantir la confiance des citoyens, toujours selon Google, « il est essentiel d’éviter qu’un intérêt personnel n’interfère avec les responsabilités dont un professionnel a la charge. Mais la tâche n’est pas aisée. Un intérêt public peut se télescoper avec un autre intérêt public, un intérêt privé avec un autre intérêt privé, ou un intérêt public avec un intérêt privé ».
Apparemment, M. Abbou s’est limité à une définition « très théorique » de la notion. M. Abbou a oublié de dire qu’il s’agit des concepts « francophones » alors que dans les pays anglo-saxons, moins qu’un conflit d’intérêts constitue un fait de corruption.
Plus encore, M. Abbou oublie que pour le cas d’espèce, le « délit est consommé » puisque les contrats ont été signés un certain 16 avril 2020, donc plus d’un mois et demi après l’investiture de Fakhfakh au Palais de La Kasbah et, plus encore, en pleine crise du Coronavirus.
Comment M. Abbou peut-il nier l’existence d’un conflit d’intérêt lorsqu’une agence relevant de l’Etat signe avec une société appartenant, pour une bonne partie, à M. Fakhfakh, des contrats pour une valeur de plus de 44 milliards !
Et encore une fois ; M. Abbou semble oublier qu’il s’est permis des mesures arbitraires et unilatérales pour sanctionner des hauts officiers de la Douane par un simple trait de stylo, rien que parce qu’il a « senti» l’odeur d’une corruption, mais sans détenir la moindre preuve. Parce qu’il n’y en a pas…
M. Abbou, en renvoyant les observateurs pour consulter Google, vous êtes en train de faire preuve de prétention et d’arrogance à l’instar de celui qui vous a affublé du titre de « ministre d’Etat » pour satisfaire votre alter ego, sachant qu’il y a de nombreux Tunisiens qui déchiffrent mieux que vous les nuances de la langue de Voltaire et Molière.
Etes-vous conscients que vous êtes en train de vous rendre exaspérants par votre attitude hautaine et par votre air de suprématie ? Ce n’est pas parce que vous avez un pouvoir de décision et que vous pouvez changer le cours de vie des gens par un simple trait de stylo, que vous êtes forcément meilleur que les autres. A bon entendeur, salut !
Noureddine HLAOUI