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Ennahdha et al-Karama veulent « faire saigner » encore les Tunisiens
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Les faits reprochés à Sihem Ben Sedrine sont assimilables à des crimes !
La correspondance adressée par Rached Ghannouchi, en sa qualité de président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), au chef du gouvernement Hichem Mechichi laisse pantois tellement elle est aberrante
Pourtant, au départ, rares sont ceux qui y ont relevé la gravité et l’aberration. Il s’agit d’une demande faite pour activer le fonds dit « al-Karama »en le finançant et en lui procurant les moyens « nécessaires » pour s’acquitter de sa mission de payer des « indemnisations aux familles des victimes de la répression… ».
Bon à rappeler que la création de ce fonds est signée unilatéralement par Sihem Ben Sedrine et fortement réclamée par les individus d’al-Karama, anciens membres des LPR dissoutes et comprenant des bandits et des adeptes du terrorisme ou des défenseurs acharnés des terroristes avérés.
Ce qui est encore plus aberrant est que cette correspondance a été adressée par Rached Ghannouchi sans la moindre consultation avec les membres du Bureau de l’ARP ni la moindre information, ce qui confirme le comportement marqué par l’unilatéralisme du cheikh d’Ennahdha qui prouve, chaque jour, qu’il gère les affaires de l’ARP comme s’il le fait dans sa ferme.
Cette correspondance, en date du 8 avril, était passé inaperçu avant qu’elle ne soit révélée, document à l’appui par Mabrouk Korchid qui a fustigé «le comportement de Sihem Ben Sedrine, auteur de plusieurs décisions illégales.
« Pour moi et légalement, Sihem Ben Sedrine est l’auteur de faits assimilables à des crimes très graves dans le sens où elle a pris des décisions que certains peuvent exploiter contre l’Etat à l’instar de ce qui a été fait dans l’affaire de la Banque Franco-Tunisienne (BFT)
Mais si l’on sait encore que les montants réclamés pour alimenter ledit fonds s’élèvent à 3 milliards de dinars, on s’aperçoit de l’ampleur de la tentative de hold-up qu’est en train de commettre Ghannouchi et, son parti et leur « enfant gâté », al-Karama.
Cet épisode donne la preuve de la justesse de l’approche de la présidente du Parti destourien libre qui voulait plus de transparence quant au déroulement des travaux de l’Assemblée et du Bureau de l’ARP
Noureddine HLAOUI