L’accès au financement et le manque de systèmes de soutien sont parmi les plus grands défis auxquels sont confrontés les fondateurs de startups en Afrique subsaharienne. Une lacune qui a inspiré le développement de Madica par la société de capital-risque américaine Flourish Ventures, qui espère alléger le fardeau de la création de startups.
Lancé lundi, Madica est un programme d’investissement panafricain qui vise à offrir un financement, un soutien technologique et un mentorat aux fondateurs sous-représentés à travers le continent. Le programme indépendant du secteur cible les startups technologiques au stade de pré-amorçage, là où la plupart des idées échouent.
Le programme a mis de côté 6 millions de dollars pour investir dans jusqu’à 30 startups africaines, chacune recevant jusqu’à 200 000 dollars en échange de capitaux propres, profitant du financement indispensable. La phase initiale d’investissement durera trois ans.
A cet effet la cheffe de Madica, Emmanuel Adegboye a souligné : « Nous encourageons les fondateurs de tout le continent à postuler à notre programme. Nous pensons que les Africains ont un esprit d’entreprise inégalé, et l’un des principaux objectifs de Madica est d’assurer des conditions de concurrence équitables pour chaque fondateur africain ».
Et d’ajouter qu’elle souhaitait également atteindre les marchés mal desservis du continent, en dehors des centres bien établis que sont l’Égypte, le Kenya, le Nigéria et l’Afrique du Sud. Cela fait partie de ses efforts pour assurer une portée panafricaine en soutenant les fondateurs locaux et féminins.