TUNIS – UNIVERSNEWS (Sports) – Il semble que les héritiers de Wadi El Jari qui cherchent à faire main-basse sur la Fédération tunisienne de football (FTF) et sont déterminés à poursuivre leurs jeux et leurs manœuvres jusqu’au dernier moment, par désir de gagner du temps, mais aussi d’absorber la colère du public et de se préparer à rester dans les structures de la Ligue tunisienne de football, en dirigeant le nouveau processus pour la succession.
Leurs magouilles ne peuvent plus prendre et ils ne peuvent plus se moquer des Tunisiens sous leur barde, parce que le mal est en eux et c’est plutôt l’échec d’un système qu’ils ont aidé à mettre en place, pour leurs intérêts personnels.
Les successeurs d’El Jari se sont empressés de limoger les membres du staff technique et les éjecter comme des moins que rien, alors qu’ils n’avaient aucune autorité pour le faire et qu’il leur devait du respect pour ce qu’ils avaient accomplis pour les servir
Dans ce contexte, se déroule la nouvelle farce de la création d’un comité de sélection d’un entraineur national, qui a été précédée par une autre, qui est celle de la sélection de deux intérimaires, Anis Boussaïdi et Montassar Louhichi, comme solution transitoire.
Certes, on n’est pas encore sorti de l’auberge, surtout que certains choix de ce bureau directeur provisoire de la FTF moribond sont judicieux, mais ont démontré que tout ce qui a été accompli, jusqu’à maintenant, était voulu et planifié. Plus de la moitié de l’actuel bureau présentera sa candidature afin de s’assurer de l’impunité, mais selon les informations qui circulent, des membres de la FTF vont rejoindre leur président dans sa prison, pour répondre de leurs méfaits, contre toute une nation qu’ils ont bafouée et dont ils ont fait la risée de tout un continent.
Les membres actuels de la FTF cherchent, encore, avec l’énergie du désespoir, à empêcher une véritable réforme du football tunisien d’une part, et tentent d’étouffer les dossiers de corruption, d’autre part. Leur véritable objectif est de masquer leurs méfaits par des pratiques « folkloriques » visant à faire passer des somnifères d’une manière qui ne fait que provoquer le sarcasme face à la situation tragique de la gouvernance du football tunisien.
Entre magouilles et fuite en avant, ce n’est pas de cette manière qu’on va sortir le football tunisien de sa crise actuelle… parce que le rafistolage et le colmatage ne sont pas des solutions radicales… alors que la situation exige un remède de cheval !!!