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Ingérence flagrante pour empêcher l’interrogatoire un salafiste extrémiste
Au moment où les agents de sécurité s’acquittaient de leur devoir au poste de police d’Al Mansoura au gouvernorat de Kairouan le 31 janvier 2020, en procédant à l’interrogatoire d’un salafiste accusé d’implication dans activités terroristes, le député d’El Karama, Maher Zid a fait irruption e compagnie d’un avocat et de deux individus se disant appartenir, eux aussi, à El Karama pour empêcher la poursuite de l’interrogatoire.
En effet, dans un communiqué rendu public, le syndicat régional des fonctionnaires de la direction générale de la sécurité publique à Kairouan, dénonce l’attitude illégale et provocatrice de ce député « qui n’est pas à sa première ingérence faisant planer une menace réelle sur la bonne marche des services de sécurité » tout en appelant les forces sociales et partisanes à respecter la neutralité de l’institution sécuritaire et de la préserver des tiraillements de la politique politicienne.
Il est bon de savoir que Maher Zid, plus connu sous le sobriquet de « Maher Knouz » à cause de son aberration consistant à accuser « nos vaillants soldats de l’Armée nationale de rechercher les trésors alors qu’ils étaient tombés en martyrs alors qu’ils traquaient les terroristes à Goubellat en 2013, sans oublier que des documents confidentiels étaient retrouvés dans sa voiture avec un cartouche de provenance inconnue.
Et dire que ce pseudo-blogueur appartenant à un mouvement extrémiste avant 2011, avait profité des mécanismes de l’amnistie générale pour se retrouver en tant que greffier au Tribunal de première instance de Tunis, un poste sensible qui lui permettait d’accéder à des dossiers et des documents secrets et confidentiels alors qu’il est notoirement connut pour ses liens et ses sympathies en faveurs des mouvements et individus extrémistes et apologistes des actes terroristes.
Noureddine HLAOUI