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Fethi Touzri : les conditions d’Ennahdha sont inacceptables, l’approche de Fakhfakh se poursuit
Fethi Touzri, membre de l’équipe de consultations d’Elyès Fakhfakh, a annoncé que les conditions d’Ennahdha, telles qu’énoncées par Rached Ghannouchi, sont inacceptables et qu’il faut poursuivre les négociations.
Plus agaçant et plus têtu que jamais, M. Touzri a confirmé l’approche prétentieuse de son « patron » Elyès Fakhfakh qui veut imposer sa conception comme étant la seule et unique valable. Pourtant, M. Fakhfakh, qui n’a aucune légitimité, ni militantiste, ni électorale, ni encore moins partisane, sachant qu’il n’a obtenu que 11 mille voix en tant que candidat à la présidentielle de 2019 et que son parti Ettakatol a obtenu, pour la deuxième fois consécutive zéro siège aux législatives.
Choisi, malgré tous ces handicaps, Elyès Fakhfakh a cru bon de s’accrocher aux basque de Kaïs Saïed en imposant comme critère étrange et illogique une collaboration avec les seules forces ayant voté pour le président de la République au second tour, sanctionnant, au moins, un parti de 38 élus de rester dans l’opposition !
Bref, son représentant, M. Touzri s’est attaché à cette démarche et débitant son récit, sur un ton coléreux et hystérique, tel un robot, il s’est mis à donner des leçons de politique à tous ceux qui ne sont pas en accord avec les thèses de M. Fakhfakh : « Ennahdha fait erreur et doit revenir aux négociations, affirme-t-il avec autosuffisance. Et d’enchaîner que son « patron » est dans le droit chemin et aux autres d’obtempérer.
Plus encore, dans une argumentation absurde, il estime que M. Fakhfakh, ayant pour mission de former un gouvernement apte à être voté par l’ARP, « s’en fiche de la nécessité d’avoir les 109 voix pour passer !!!… ».
Cela dépasse tout entendement. Comment veut-il avoir un gouvernement, responsable uniquement devant l’ARP, alors que cette dernière est contre « sa » volonté d’exclusion ?
Noureddine HLAOUI