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…En attendant une communication précise de la part du Parquet militaire
Dans un post rendu public sur la page officielle du député Rached Khiari, un texte, qui parle au nom dudit député à la 3ème personne, indique que «que personne ne sait où il se trouve et s’il est détenu ou libre ».
Et d’ajouter : « Une seule chose est sûre : le ministère public a attesté de la véracité des preuves en sa possession et a entamé les procédures à l’encontre des personnes impliquées dans la réception de l’argent et dans l’échange avec des parties étrangères, mais la surprise est venue du Parquet militaire dans une tentative de devancer son homologue civile en émettant un mandat d’amener contre Khiari avant même de l’auditionner … »
En l’absence de communication de la part du Parquet militaire et en attendant la clarification nécessaire sur le sort du député, ex d’al-Karama. Encore une fois, un conflit sur des prérogatives, d’ordre judiciaire, cette fois-ci.
Il y a la thèse privilégiant la traduction de Khiari devant une juridiction militaire puisqu’il s’agit d’accusations portées contre le président de la République et commandant suprême des forces armées ainsi que le fait que l’affaire touche à la sécurité nationale.
D’autres assurent que les faits incriminés et reprochés audit membre de l’ARP, remontent à une période où Kaïs Saïed n’était qu’un simple citoyen candidat à l’élection présidentielle.
En tout état de cause, il serait utile que les deux Parquets communiquent sur l’affaire et informer le public sur le pourquoi de la saisie de l’un ou de l’autre ministère public de cette affaire qui a pris des dimensions imprévues.
Noureddine H.