TUNIS – UNIVERSNEWS C’est un grand chantier que celui de la fixation des marges bénéficiaires, sur les produits de consommation, mais lorsque les pouvoirs publics agissent, il est nécessaire que cela ne soit pas, juste, un trompe-l’œil et il est nécessaire d’accompagner les mesures, par des opérations de contrôle, surtout dans les quartiers déshérités où les prix sont, souvent, plus élevés que dans d’autres zones.
Pour les pouvoirs publics, le verre est à moitié plein, mais pour les consommateurs, le verre est à moitié vide, parce qu’on fait les choses à moitié. D’ailleurs, à maintes reprises, Univers News a dénoncé les pratiques, surtout des grandes surfaces qui vendent des produits plus chers que les épiceries du quartier, ce qui ne répond à aucune logique.
En parallèle, la spéculation et la hausse des prix est devenue une pratique banalisée, sinon comme des débits de tabac – à titre d’exemple- vendent-ils le paquets de cigarette à un prix supérieur à celui fixé, au vu et au su de tout le monde.
L’Organisation Tunisienne pour Informer le Consommateur (OTIC Tunisie) a appelé, mercredi, à généraliser la décision du ministère du Commerce et du Développement des exportations de fixer la marge bénéficiaire de certains produits de consommation, à tous les produits de consommation pour soutenir le pouvoir d’achat des citoyens.
Le ministère du Commerce avait annoncé, lundi 4 juillet 2022, la décision de fixer à compter de mardi 5 juillet 2022, la marge bénéficiaire au niveau de la distribution de certains produits de consommation.
Ces produits concernent l’eau minérale, les boissons, les jus, les huiles végétales, les conserves, les produits d’entretien et d’hygiène corporelle.
La marge bénéficiaire maximale pour la distribution en gros et en détail a été ainsi fixée respectivement à 8% et à 14%. Cette décision, qui a été prise avec l’accord des structures professionnelles, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan spécifique d’appui au pouvoir d’achat du citoyen.
L’organisation a également plaidé en faveur de la communication des seuils des prix des produits dont les marges bénéficiaires ont été fixées pour favoriser les opérations de contrôle et lutter contre la spéculation, le monopole et la cherté des prix.
L’organisation a en outre dénoncé les répercussions négatives sur le pouvoir d’achat, de la marge arrière imposée par les grades surfaces commerciales aux producteurs pour les pousser à augmenter les prix à la production.
Univers News