Ceux qui étaient à l’écoute de Moncef Marzouki, candidat à l’élection présidentielle, à l’émission de Myriam Belkadhi sur Al Hiwar Ettounsi, n’ont pas cru leurs oreilles.
« Si je suis de retour au Palais de Carthage, la première chose que je ferais est de jeter le projet de loi relatif à l’égalité dans l’héritage entre homme et femme à la poubelle !… », a martelé Marzouki, apparemment en pleine possession de ses facultés mentales.
Moncef Marzouki, qui s’est toujours targué d’être le chantre des droits de l’Homme, argumente son « aberration » par le fait que ce projet de loi divise les Tunisiens, et que lui il ne fera rien qui puisse créer des fissures au sein de la société tunisienne… »
Il faut dire qu’une position aussi « sous-développée » de la part de Moncef Marzouki n’est guère surprenante si l’on se rappelle qu’il recevait les salafistes tels Khamis Mejri et ses compagnons, les femmes niqabées et que son directeur de cabinet, « le super intelligent » Imed Daimi accueillait les prédicateurs des pays des monarchies pétrolières.
Bon à noter que Marzouki était un président de la République par accident dans le sens où élu député sur liste du CPR avec à peine sept mille voix, s’est retrouvé, grâce à un marché conclu avec Ennahdha, au Palais de Carthage !…
N.H