TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – Encouragé par la passivité de la communauté internationale, l’armée de l’entité sioniste poursuit les carnages dans la bande de Gaza, sous pretexte qu’elle attaque des « terroristes », alors que devant les yeux du monde entier, ce sont des civils qui en font les frais et sont les victimes expiatoires, même dans les écoles et les hôpitaux.
Cette fois, encore, Tel Aviv, a commis un énième massacre, alléguant que l’armée israélienne a « frappé avec précision des terroristes du Hamas », alors que la Défense civile palestinienne évoque un « massacre atroce » dans un lieu d’hébergement des « déplacés palestiniens ».
Résultat : plus d’une centaine de personnes ont péri dans une nouvelle frappe israélienne sur une école de la ville de Gaza, a affirmé samedi la Défense civile administrée par le Hamas, tandis que la veille une frappe israélienne sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza aura fait au moins 21 morts.
La frappe sur l’école dans le centre de la ville de Gaza a également blessé 47 personnes, selon le service d’ambulance et d’urgence du ministère de la Santé, également sus contrôle du Hamas.
Le porte-parole de la Défense civile palestinienne, Mahmoud Bassal, quant à lui, décrit un « massacre atroce ». Selon lui, l’école a été visée à trois reprises et hébergeait « des déplacés palestiniens ».
La frappe a eu lieu sans avertissement, tôt le matin, avant le lever du soleil, alors que les gens priaient dans une mosquée située à l’intérieur de l’école, selon Abu Anas, un témoin qui s’est employé à secourir les gens.
« Il y avait des gens qui priaient, des gens qui se lavaient et des gens qui dormaient à l’étage, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées », a-t-il déclaré. « Le missile est tombé sur eux sans avertissement. Le premier missile, et le second. Nous les avons récupérés sous forme de morceaux de corps ».
Trois missiles ont traversé l’école et la mosquée à l’intérieur, où environ 6 000 personnes déplacées s’abritaient de la guerre, a déclaré Mahmoud Bassal.
De nombreux morts sont méconnaissables, a-t-il déclaré, ajoutant qu’il s’attendait à ce que le bilan s’alourdisse. De nombreuses victimes étaient des femmes et des enfants.