La déclaration de Meherzia Laâbidi préférant Marzouki à Bourguiba réaffirmant, ainsi, le dépit et envers le « Zaïm », a suscité une avalanche de réactions de condamnations. Mais une de ces réactions a suscité, à son tour, une tempête de dénonciations. C’est celle de Slim Ben Hemidane qui vit en France tout en faisant l’objet de poursuites judiciaires en Tunisie à cause de sérieux soupçons suant à une mauvaise gestions, des dépassements et surtout pour son traitement, lorsqu’il était ministre du Domaine de l’Etat et des Affaires foncières, de l’affaire de la Banquez Franco-Tunisienne (BFT) qui risque de valoir à notre pays des centaines de milliards à titres de dommages et intérêts.
En effet, Ben Hmidane a demandé à Meherzia Laâbidi de présenter des excuses pour avoir « osé » comparer Bourguiba à Marzouki avant d’enchaîné dans un élan de haine, de rancune et de niveau trop bas puisqu’il a estimé la comparaison entre les deux hommes comme étant une « insulte à l’histoire » avant d’atteindre les abîmes en affirmant que « Bourguiba était un «assassin pédophile». D’ailleurs, certains juristes estiment que Ben Hemidane doit être traduit devant la justice
Ensuite, Marzouki a partagé sur sa page Facebook, un article publié par le site Bab Bnet intitulé «Meherzia a compris, et toi c’est pour quand ? » et qui approuve le choix de Meherzia Laâbidi tout en lui faisant du culte de la personnalité.
Walid Jalled, qui caresse, désormais, Ennahdha dans le sens du poil, nuance sa critique puisque tout en qualifiant, dans un statut Facebook, les propos de Mme Laâbidi de « provocation à l’encontre des sentiments des Tunisiens et d’agression à l’égard de leur intelligence », il édulcore son statut en assurant que le « Leader Habib Bourguiba n’est pas au-dessus des critiques ».
Khawla Ben Aïcha, quant à elle, s’est adressée à sa « collègue Meherzia » en ce termes : « « ta rancune idéologique t’a aveuglée. Même si tout ce que tu as dit ne mérite même pas de commentaire, laisse-moi te rappeler que le leader Habib Bourguiba est le bâtisseur de l’Etat moderne. Il a libéré la Tunisie du colonialisme. Il a libéré la Femme et a défendu, âprement, ses droits. Il a été le garant des droits sociaux et humains fondamentaux dont le droit à la santé et à l’enseignement…. Et si je ne conteste pas ton admiration pour Moncef Marzouki, chose qui te regarde, cette comparaison « ridicule et risible nous concerne tous ».
Mongi Harbaoui de Nidaa Tounès, enfin, estime dans un port sur sa page Facebook que « la comparaison entre les Leaders et les mercenaires est une preuve de la cécité (politique cela s’entend) . Et Meherzia est un phénomène tartourien (relatif au qualificatif de « tartour » collé à Marzouki) renouvelé chez la section des frères musulmans en Tunisie ».
Noureddine HLAOUI