Aujourd’hui, nous invoquons le souvenir de toutes les victimes du terrorisme et nous leur rendons hommage. Nous sommes avec celles et ceux qui les pleurent et avec celles et ceux qui continuent de souffrir des blessures physiques et psychologiques résultant des atrocités commises par des terroristes.
Le terrorisme a sur ses victimes des effets qui peuvent durer toute une vie et se répercuter sur plusieurs générations. Nous ne pouvons pas effacer les traumatismes, mais nous pouvons aider les victimes et les survivants en œuvrant pour la vérité, la justice et la réparation, en nous faisant leur porte-voix et en défendant leurs droits humains.
Nous observons cette troisième Journée internationale du souvenir, en hommage aux victimes du terrorisme, alors que le monde est dans la tourmente. La crise provoquée par le COVID-19 a changé notre façon de vivre et nos rapports avec les autres.
Des services essentiels pour les victimes tels que les procédures de justice pénale et le soutien psychosocial, ont été interrompus, retardés ou supprimés, les gouvernements concentrant leur attention et leurs ressources sur la lutte contre la pandémie.
De nombreuses cérémonies et commémorations ont été annulées ou tenues en ligne et les victimes n’ont pu trouver consolation et réconfort les unes auprès des autres. En outre, en raison des restrictions actuelles, l’Organisation des Nations Unies a dû reporter à l’année prochaine le tout premier Congrès mondial des victimes du terrorisme.
Il est vital de se souvenir des victimes du terrorisme et de faire plus pour les aider à guérir et à se reconstruire. Nous devons notamment collaborer avec les parlementaires et les gouvernements en vue de la rédaction et de l’adoption de lois et de stratégies nationales d’aide aux victimes.
Nous devons continuer d’appuyer le travail inestimable des associations de victimes. Nous devons veiller à toujours faire entendre la voix de celles et ceux qui ont souffert, pour que personne ne soit jamais oublié. L’ONU est solidaire de toutes les victimes du terrorisme, aujourd’hui comme chaque jour.