Le crime abject, lâche, atroce, horrible, bestial…. Bref, inqualifiable tellement il a dépassé toutes les bornes. Dieu seul sait ce que la jeune fille innocente, a enduré tout le long des journées passées en compagnie de cet être « barbare », sauvage, inhumain et animal sans sentiments.
Qui a le courage d’imaginer le calvaire et le cauchemar qu’elle a vécus avant d’être tuée de sang froid.
Ses parents l’attendaient car elle était sortie de chez elle juste pour se rendre à son travail. Mais elle n’est pas rentrée. Elle est partie pour la vie puisqu’elle a été retrouvée ….sans vie !!!
A ceux qui continuent de brandir les « droits de l’Homme et défendent le droit à la vie à ce « monstre » ; nous disons : « Basta » ! Votre argument, devenu trop usé, comme quoi la peine de mort n’a pas servi à faire diminuer le nombre des meurtres, n’a plus d’effet.
La tristesse et le mal que vivent ses parents et ses proches ne seront jamais éteints tant que cet animal de meurtrier reste en vie tout en risquant de réintégrer la société comme si de rien n’était. C’est impensable et inimaginable. Et dire que certains commencent à brandir la thèse disant que cet individu souffre de troubles mentaux, sachant qu’il est récidiviste et ayant bénéficié d’une grâce dans une précédente affaire de meurtre !
A ne pas oublier et à fustiger les propos de certains obscurantistes et sous-développés mentaux qui prétendent « qu’elle a été attaquée, violée et tuée parce qu’elle ne portait pas de hijab… » !!! Vraiment lamentable !
En ces moments de profonde tristesse, nous avons reçu un poème attachant, fort et « frissonnant » de la part de notre lectrice fidèle Mme Fatma Maâouia, une passionnée de l’écriture et qui voyait souvent ses écrits, dans les années 90, prendre la place de la « Lettre de la semaine » sur le prestigieux journal « Tunis Hebdo ».
Noureddine Hlaoui
Elle s’appelait…RaHma « Miséricorde »
Par Fatima Maâouia
Devine !
RaHma ! Bonté divine !
Elle s’appelait RaHma !
RaHma « Clémence Divine »
La victime
Vingt ans et des poussières
RaHma !
Ô Hommes
RaHma.
Centralité du H Aspiré
Qui n’est pas une lettre, mais « esprit »
En le prononçant
Quel que grand soit le calibre H
Et la place
De l’homme vers mortel avec un grand « H »
Temps d’arrêt
L’être humain se laisse aspirer
Par ce qui le dépasse.
Et pourtant…
Usurpant
Déchirant
Malgre ses cris déchirants
Et éclaboussant
Au sang
De sa sale semence
Ses parties intimes
La Démence
Vermine…Indigne
N’a pas eu de clémence
Elle s’appelait RaHma « Miséricorde »
Et la Bête qui ne mérite qu’une corde
N’a pas eu miséricorde
Elle s’appelait…RaHma… »Miséricorde »