TUNIS – UNIVERNEWS – Le HCR et l’UNRWA semblent avoir la mémoire trop courte… ou font partie du plan ourdi par les puissances occidentales pour faire de la Tunisie –un pays qui n’a pas plié à leurs exigences- pour en faire une terre d’asile pour les migrants subsahariens qui n’ont pas trouvé mieux que de transiter par notre pays où ils avaient trouvé, au début, un accueil humain et, même, chaleureux. Il a fallu l’arrivée de cette mafia du commerce des êtres humains, pour que la situation dégénère… avec des malfrats, des migrants de tous acabits qui ne veulent, d’aucune manière, se plier aux règles internationales.
Le HCR s’est emmêlé les pattes et un de ses responsables a osé, même, accusé la Tunisie de traitements inhumains… et cela semble très suspect. Il a oublié l’accueil par la Tunisie de plus d’un million de Libyens et de travailleurs africains, lors de la guerre civile dans ce pays voisin… Ils ont oublié la solidarité des Tunisiens –qu’il accuse, aujourd’hui, de tous les torts- sans avoir recours à l’aide internationale, pour les aider et les nourrir, bien que le pays est dans le besoin… Il a oublié, aussi, les camps installés dans le sud de la Tunisie pour les accueillir, dans les meilleures conditions possibles… Il a oublié, encore, que le HCR nous a laissé sur les bras des milliers de réfugiés africains à qui aucun pays occidental n’a voulu accorder l’asile !!!
Le ministre de l’Intérieur Kamal Fékih, qui a reçu au siège du département, la chef du bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en Tunisie, Mme Monica Noro, accompagnée du chef de la direction de la protection au sein de l’Agence, n’a pas manqué de mettre les points sur les i.
Le ministre a souligné la nécessité d’une coordination entre les structures de l’Organisation des Nations Unies dans notre pays avec les différentes structures de l’Etat tunisien, notamment en ce qui concerne les dossiers de l’immigration et des droits de l’Homme. Il a souligné l’engagement de la Tunisie à continuer d’appliquer législation nationale dans le cadre du plein respect des principes des droits de l’Homme et des accords internationaux, soulignant la nécessité de consulter l’Etat tunisien en tant que membre à part entière des Nations Unies, avant de prendre toute position.
F.S.