
Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Le départ de ces dizaines de milliers de subsahariens irréguliers vers leurs pays est devenu une urgence nationale. Certes, on croit les avoir délogés d’El Amra et d’ailleurs, dans le gouvernorat de Sfax, mais certaines informations ont fait état de leur déploiement dans la ville de Sfax même, avec les forces sécuritaires qui avaient dû intervenir pour les déloger !!!
Outre le fait qu’on se demande ce qu’on a préparé, dans le cadre des efforts humanitaires, pour leur permettre de vivre dignement leurs derniers jours en Tunisie, il est primordial de sensibiliser les instances internationales qui -malheureusement pour nous, font toujours la sourde oreille quand il s’agit de débourser un sou pour aider ces pauvres hères victimes de la traite des blanches- ne font aucun effort et continuent à brasser de l’air, alors que la promiscuité et le caractère belliqueux de certains de ces résidents indésirables, créent de plus en plus de problèmes !!!
Il suffit de revenir à ce qui a été dévoilé par le député Tarak Mahdi, à propos d’un simple match de football, avec un match de football entre Ivoiriens et Guinéens qui avait tourné au drame, pour un rien !!!
Il a indiqué, dans l’émission « Sbeh El Ward » animée par Hatem Ben Amara sur Jawhara FM, qu’une bagarre a éclaté le 8 avril 2025 entre des migrants subsahariens installés dans des camps à El Amra… et conduit au décès de l’un d’entre eux, avec en plus huit blessés graves transportés par ambulances dans les hôpitaux de la région. Les Ivoiriens auraient pris d’assaut le camp où se trouvaient les Guinéens. Les deux groupes étaient armés de bâtons, de couteaux et de sabres.
Il a par ailleurs rappelé que la région abrite plus de 17 camps de migrants. Deux d’entre eux, Henchir Ben Farhat et le camp n°24, ont été démantelés. Le premier abritait, selon lui, un hôpital de campagne et même une boîte de nuit, tandis que le second aurait hébergé plusieurs criminels, d’après les informations dont il dispose.
Pour ces migrants irréguliers qui sont éparpillés dans, pratiquement, toutes les villes du pays, il faut chercher du côté de la mendicité pour les trouver… certains se sont, même, constitués en bandes, pour se défendre les uns des autres… et pour défendre les places qu’ils ont choisi pour s’adonner à « leurs métiers » de fortune.
Une réaction de l’OIM… des plus risibles !!!
Face à cette situation des plus alarmantes, le bureau de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie a indiqué qu’il travaille en étroite collaboration avec le Gouvernement tunisien -ça nous fait une belle jambe- afin de trouver des solutions pour accueillir les migrants dans le besoin tout au long de leur processus de demande d’assistance au retour volontaire et à la réintégration.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle, l’OIM souligne qu’elle suit de près la situation migratoire actuelle en Tunisie et a augmenté sa capacité à fournir une assistance au retour volontaire et à la réintégration (AVRR) à tous les migrants dans le besoin.
« Les demandes peuvent être faites dans les bureaux de l’OIM à Tunis, Sfax, Hazeg (KM40) et Zarzis du lundi au vendredi inclus (de 08h30 à 17h30) et par le biais d’un service d’assistance téléphonique gratuit amélioré (Tunis : 8010156 ; Sfax : 80105561) », indique le communiqué.
Les opérations d’évacuation des camps des migrants subsahariens ont démarré jeudi dernier à El Amra et Jébeniana dans le gouvernorat de Sfax. Dans une déclaration à l’agence TAP, le porte-parole de la direction générale de la garde nationale, Houssemeddine Jebabli, avait signalé que la majorité des migrants ont exprimé leur volonté de retourner dans leur pays d’origine.
C’est un véritable guêpier que la Tunisie est en train de vivre… et on se demande comment vont faire les pouvoirs publics pour sortir le pays de ce bourbier et de lui éviter toutes sortes de problèmes qui peuvent envenimer la situation sécuritaire et économique !!!