TUNIS – UNIVERSNEWS – Espoirs déçus, malheurs face aux coups du sort et larmes à la fin des rencontres de leurs pays… tel a été le destin des deux stars du football qui ont marqué de leur empreinte le sport-roi, au cours de plus de dix ans, dans le monde.
Cristiano Ronaldo qui a passé un début d’année pas très claire et avec beaucoup de turbulences a reçu le coup de grâce de son sélectionneur national qui l’a laissé sur le banc au début de la partie contre le Maroc, en quart de finale, perdue (0-1), alors qu’il avait été décisif, lors de toutes les autres rencontres de la compétition.
La star était tombée à genoux à la fin de la rencontre, avec les larmes aux yeux, surtout qu’il comptait sur cette coupe du monde, pour une consécration de fin de carrière… mais, pour lui, l’aventure se termine par un goût amer
Neymar s’est dit, pour sa part, samedi « détruit psychologiquement » au lendemain de l’élimination du Brésil contre la Croatie en quarts du Mondial-2022 (1-1 a.p., 4 t.a.b. à 2), « sûrement la défaite qui m’a fait le plus de mal », a déclaré la superstar brésilienne sur Instagram.
« Je suis détruit psychologiquement. C’est sûrement la défaite qui m’a fait le plus de mal, qui m’a valu de rester paralysé pendant dix minutes après le match, après quoi j’ai fondu en larmes sans pouvoir m’arrêter. Cela va faire mal pendant très longtemps, malheureusement », a écrit la star du Paris SG.
Pour Neymar, qui avait pourtant donné l’avantage au Brésil d’un but magnifique en prolongation (105e+1) avant l’égalisation in extremis de Petkovic (117e), la Seleçao a tout donné pour se qualifier, en vain.
A 30 ans, le maître à jouer du Brésil a laissé planer vendredi le doute sur son futur en sélection, disant avoir besoin de « réfléchir » alors que la Seleçao devra désormais attendre le Mondial-2026 au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique pour espérer conquérir cette sixième étoile de championne du monde, qui lui échappe depuis 2002.
Le N.10 du Brésil avait affirmé en octobre 2021 que le Mondial au Qatar serait sa dernière Coupe du monde, car il ne savait pas s’il aurait « la force mentale de continuer à jouer au football ».
Ainsi va le sport…