- La Tunisie, pour sa sixième participation, tentera de faire mieux que les précédentes compétitions
- Doha a dépensé environ 220 milliards de dollars pour le succès de cette manifestation
TUNIS – UNIVERSNEWS – La fête du football commence cet après-midi au Qatar, ce pays de la péninsule arabique qui a mis le paquet financiers et humains pour réussir ce rendez-vous qui a fui, depuis la création de cette compétition, les pays arabes.
Pas moins de 220 milliards de dollars ont été destinés à ce rendez-vous du gotha du football mondial –soit comme l’indiquent certains sur les réseaux sociaux, l’équivalent de 14 fois le budget de la Tunisie- ce qui en dit long sur les préoccupations des dirigeants qataris, pour éblouir le monde et montrer qu’ils sont digne d’accueillir cette compétition.
Il faut savoir, aussi, que lors des précédentes coupes du monde aucun pays organisateur n’avait dépassé le quart de cette somme, au grand maximum, et cela reflète la volonté de cet émirat arabe de réussir et de laisser de bons souvenirs dans les mémoires.
Certes, comme d’habitude, certaines critiques avaient fusé, simplement pour ternir l’image de ce pays. D’ailleurs, la dernière intervention du patron de la FIFA, Gianni Infantino qui a fustigé samedi « l’hypocrisie » des critiques occidentales envers le Mondial, doit pousser les dénigreurs à commencer à penser, seulement, au football.
Le coup d’envoi de la compétition sera donné cet après-midi, dimanche, avec le match d’ouverture Qatar-Equateur (17h00), après la cérémonie d’ouverture qui, selon les organisateurs, sera de haute facture.
L’équipe de Tunisie aura à nouveau rendez-vous avec l’histoire en représentant le football tunisien, arabe et africain dans la plus prestigieuse manifestation internationale du football en abordant, mardi, la sixième participation de son histoire à la Coupe du monde.
Bien qu’elle ait traversé des moments difficiles et connu des changements au niveau de son staff technique, lors du dernier tour des qualifications à la Coupe du monde Qatar-2022, la sélection tunisienne a finalement réussi à se qualifier, même difficilement, pour la phase finale, et espère réaliser un exploit honorable lors de cette nouvelle aventure.
Placés dans un groupe D des plus difficiles composé de la France, championne en titre, de l’Australie et du Danemark, les aigles de Carthage partent avec des chances réelles de qualification pour le deuxième tour, après avoir été éliminés prématurément de la Coupe du monde en Russie il y a quatre ans.