- De grosses pressions sont exercées sur Kaïs Saïed avant l’expiration du délai constitutionnel
La classe politique et tous les Tunisiens retiennent leurs souffles sans l’attente de « la fumée blanche » qui devrait se dégager du Palais de Carthage pour annoncer le nom du candidat retenue en vue de la formation du futur gouvernement.
Aux dernières nouvelles, deux noms sortent du lot, en l’occurrence Elyès Fakhfakh et Mongi Marzouk. Mais les pressions semblent aller crescendo sur le président de la République et la bataille battrait son plein en faveur de l’un ou de l’autre candidat, alors que qu’un ou deux autres demeurent en course.
Toutefois, un ou deux autres noms proposés restent en course pour la décision finale. Et dans le même ordre d’idées, on peut évoquer le post publié par le dirigeant d’Ennahdha, mais dans le clan opposé à Rached Ghannouchi, à savoir Abdellatif El Mekki qui affirme que les « lobbies et leurs nouveaux amis sont à pied d’œuvre pour faire pression sur le Président, ce soir, pour qu’il change son choix, que Dieu nous en préserve. Ayez un peu honte ! ».
Sans entrer dans le jeu des interprétations et des supputations, tout laisse prévoir que le président Kaïs Saïd épuiserait tout son temps « réglementaire et constitutionnel » avant de trancher à la 90ème minute !….
Noureddine HLAOUI