La Tunisie vit actuellement, comme la plupart des pays partout dans le monde, une crise sans précédent. La situation économique déjà fragile, depuis quelques années, a été fortement aggravée par la pandémie du Covid-19. Les répercussions, qui se font déjà ressentir, seront désastreuses sur tous les plans : économiques, sociaux, sociétaux et sanitaires…
C’est ce qu’a indiqué Mouna Chaïeb, présidente d le Centre des jeunes dirigeants en précisant « qu’une situation exceptionnelle exige des mesures exceptionnelles, il est donc urgent de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’éviter que la situation ne s’empire davantage. »
Les mesures annoncées récemment par le gouvernement constituent, certes, une réponse d’urgence face à la dégradation de la situation sanitaire, toutefois, elles ne tiennent pas compte de la crise à laquelle sont confrontés aujourd’hui les TPE et PME tunisiennes, dont l’activité a été frappée de plein fouet par la crise du Covid-19, ajoute t-elle.
De ce fait, le gouvernement est appelé à agir rapidement en proposant des mesures de soutien concrètes en faveur des TPE et des PME, afin de sauvegarder les emplois et assurer la survie de ces entreprises.
Acteur engagé et véritable force de proposition, le CJD, présidé par Mouna Chaïeb, estime qu’il est nécessaire de décréter un état d’urgence économique et social comportant plusieurs mesures dont notamment :
-Déblocage du mécanisme d’octroi des crédits COVID non encore déployés à ce jour en incitant le secteur bancaire à collaborer davantage avec les PME
-Engagements de l’Etat vis-à-vis de ses fournisseurs sans tenir compte de la dette fiscale antérieure
-Plus de souplesse et de flexibilité à certaines dispositions liées aux contrats de travail.
-Nécessité d’arrêter l’hémorragie en tant que préalable pour un plan de relance économique. A ce titre, le CJD propose quelques points à intégrer à ce dernier :
-Incitation au secteur bancaire à devenir une partie prenante d’un plan de relance pour soutenir les PME.
-Octroi des crédits participatifs garantis par l’Etat aux Actionnaires des PME