TUNIS – UNIVERSNEWS – Lors de sa rencontre avec la ministre de la Justice, Leïla Jaffel, le président de la République, Kaïs Saïed, a évoqué la question du mouvement des magistrats qui tarde à voir le jour, bien que tous les délais soient dépassés et que le corps de la magistrature ne sait pas à quel saint se vouer. Pourtant, les juges ont, tellement, du pain sur la planche –comme toujours- avec de nombreux postes encore vacants, alors que les affaires de toutes sortes s’accumulent, dans les régions et, même, dans la capitale.
Le Président de la République a réitéré, à cet effet, le rôle central de la magistrature dans l’application de la loi et l’assainissement du pays, notant que le décret lui accorde le droit de s’opposer et de renvoyer le mouvement au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) sur la base de rapports justifiant cette objection, lesquels sont des rapports fondés sur des preuves claires et non sur des preuves présumées.
Le chef de l’État a salué le rôle des juges honorables, qui ont fait face à de nombreuses pressions, mais ils sont inébranlables et inébranlables, et il n’y a aucune autorité sur eux dans leur système judiciaire, sauf la loi et le sens des responsabilités.
Mais, pour les solutions immédiates, nenni, parce que Kaïs Saïed n’a pas, encore, daigné trancher, en écartant ou en rétablissant les magistrats évincés et qui –selon la ministre de la Justice- font l’objet de poursuites judiciaires, alors que l’Association des magistrats tunisiens (AMT) affirme qu’il n’en est rien.