TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT – MS) – Qui n’a jamais cueilli quelques mûres en mois de mai? Cette délicieuse petite baie sombre au goût légèrement acide et délicatement sucré est un véritable bijou de la saison printanière. Succulente, elle est aussi exquise. La cueillette des mûres est d’abord un bon prétexte pour passer un moment, au contact de dame nature, seul ou en famille.
C’est une espèce de la famille des Moracées, originaire d’Asie et introduite dès l’antiquité dans la région méditerranéenne. En Tunisie, les mûriers sont plantés en bordure de route. C’est un arbre pouvant atteindre 15 à 20 m de hauteur, à grandes feuilles, dentelées et cordiformes. On distingue, en Tunisie deux principales espèces : Le mûrier blanc (Morus alba L.) à fruits blancs et le mûrier noir (Morus nigra L.) à fruits rouge foncé à noirs. Certains sont cultivés pour leur fruit (les mûres), et d’autres pour leurs feuilles qui servent de nourriture aux vers à soie. C’est le cas du mûrier blanc.
Les mûres connaissent une hausse vertigineuse de leurs prix, suscitant l’inquiétude parmi les consommateurs. Alors qu’elles étaient traditionnellement vendues à un prix abordable de deux dinars le kilogramme, leur coût dépasse désormais les 5 dinars. Les prix qui semblent exagérés ne sont en réalité que la conséquence de la faiblesse de l’offre par rapport à la demande. Mais ce fruit est toujours prisé par les Tunisiens car il est riche en fibres, en vitamines C et en minéraux.
Pour faire le plein d’énergie, rien de mieux qu’une dose de mûres. Ce fruit contient de la vitamine C, de la vitamine K, du manganèse, des antioxydants et du cuivre. Tous ces nutriments contribuent au maintien d’une bonne santé cardiaque, des dents, des os, du sang, du système immunitaire et des capacités cognitives. Sur les étals d’un marché de Tunis, les clients guettent les ces premiers fruits de saison. C’est un prix un peu plus élevé qui fait parfois réfléchir.
«J’achète la plupart du temps ces mûres malgré leurs prix élevés”, note un client. « C’est plus cher, mais bon… Des bons fruits, j’en profite », s’amuse une cliente. Selon un commerçant, les mûres sont toujours plus chères en début de saison, mais l’écart se réduit au cours du mois de mai. Cette année, tous les fruits coûtent cher, peu importe la provenance. « Habituellement, l’écart des prix est du simple au double”, précise un jeune agriculteur