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Le parti de Mohamed Abbou ne veut pas reconnaître la « victoire politique » d’Abir Moussi
Attayar est de plus en plus décevant. Nabil Hajji, député de ce parti est sorti, aujourd’hui sur les ondes de Mosaïque Fm pour voler au secours de Rached Ghannouchi en affirmant que le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple n’a pas approuvé le point concernant le questionnement du président du Parlement pour la simple raison qu’il n’y a rien dans le règlement intérieur de l’Assemblée stipulant cette procédure.
Or, le respectable député qui fait, toujours, preuve de trop d’autosuffisance, oublie de dire si, dans le même règlement intérieur, il y a un article qui interdit le questionnement du président de l’ARP.
Pourtant, le même député reconnaît que la majorité des blocs au sein de l’Assemblée, rejettent le comportement de Rached Ghannouchi parce qu’il a outrepassé ses prérogatives selon le « règlement intérieur de l’Assemblée et qu’il a empiété sur celles du président de la République.
Et d’ajouter qu’il s’agit d’une séance de dialogue concernant la diplomatie parlementaire.
Franchement, si on va débattre de la diplomatie parlementaire concernant le dossier libyen et s’il y a unanimité quant au dépassement par Ghannouchi de ses prérogatives dans ses contacts diplomatiques internationaux, cela revient à une discussion et des questionnements à propos du comportement de Ghannouchi.
C’est ce qu’on appelle selon un proverbe bien de chez nous : «El Haj Moussa et Moussa El Haj ». C’est donc du pareil au kif. Et si le député a peur de Rached Ghannouchi, qu’il nous épargne ses finasseries, car par sa déclaration, Nabil Hajji veut montrer que le PDL et sa présidente Abir Moussi n’ont pas obtenu gain de cause. D’ailleurs Attayar semble de plus en plus isolé dans son attitude équivoque face à Ennahdha puisque, sans soutenir le parti islamiste de Ghannouchi, il s’abstient de prendre position contre lui.
Noureddine HLAOUI