- …une manière de semer du venin dans notre paysage politique
Tunis – UNIVERSNEWS La Chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis en Tunisie, Natasha Franceschi a, certes, le droit de rencontrer qui elle veut, puisque le protocole diplomatique lui accorde ce droit, mais, de là à tomber bien bas, en accueillant des tristes personnages qui ne représentent rien dans le paysage politique tunisien, on peut estimer que c’est une manière du semer du venin dans ce paysage politique, et de déverser ses « recommandations » à tort et travers, juste pour montrer à « ses employeurs » qu’elle accomplit ce qu’ils ont commencé.
Natasha Franceschi vient de s’entretenir, jeudi 8 septembre 2022, avec la « présidente » d’un parti fantoche «la Troisième république», l’illustre inconnue Olfa Hamdi. C’est ce qu’a annoncé l’ambassade des États-Unis dans un tweet précisant que les deux parties ont discuté des récents développements économiques et politiques dans le pays.
La diplomate américaine a « réitéré l’importance de la diversité des voix dans le processus politique tunisien et a souligné l’appui de l’ambassade aux entrepreneurs et aux jeunes dirigeants pour dynamiser la croissance économique en Tunisie ».
Olfa Hamdi a eu l’occasion de tester ses « compétences », lorsqu’elle avait été désignée en tant que PDG du transporteur national Tunisair et là, avec l’incompétence qu’on lui connait, elle a fait tout faux, à tel point qu’on a estimé qu’elle avait été choisie pour détruire Tunisair.
Si on ajoute les rumeurs sur ses faux diplômes et que là où elle passe, elle se fait remarquer par du « grabuge », avec, en plus, un parti qui n’a pratiquement aucun sympathisant… On ne peut que demander à la chargée d’affaires de l’ambassade américaine de savoir choisir ses rencontres et d’avoir un peu de décence…
Certes, on connait le « think tank » d’Olfa Hamdi, et le cabinet de lobbying basé à Washington qui la soutient, ainsi que l’aide qui avait été versé, mais on ne peut pas estimer que l’Oncle Sam accepte pareilles manœuvres, surtout qu’un membre de la communauté tuniso-américaine a déclaré à Foreign Lobby Report que Hamdi semblait être «une porte d’entrée pour un groupe de lobbyistes qui veulent la voir à un poste plus élevé afin de pouvoir obtenir des contrats».