Beaucoup de chahut, hier soir et aujourd’hui, sur la visite de Néjib Dziri , « figure marquante » (sic) du mouvement « les gilets rouges » (re-sic) à l’Ambassade des Etats Unis en Tunisie. Dans une déclaration à Radio Mosaique, Philip Assis , chargé des médias, a tenu à préciser que Néjib Dziri n’a pas rencontré l’Ambassadeur , mais son conseiller. Pour sa part, Néjib Dziri, a lui aussi démenti avoir vu l’Ambassadeur.
On est en droit de s’interroger quand même sur l’opportunité de cette visite (de courtoisie ?). Néjib Dziri s’est bien rendu à l’Ambassade américaine. Et celle-ci (ambassadeur ou pas) l’a bel bien reçu. En sa qualité de quoi ? Le « mouvement » n’a aucun identifiant légal…Normal, diriez-vous. Un mouvement, c’est un mouvement. Sauf qu’on n’a pas eu vent d’une visite de représentant des gilets jaunes en France chez l’ambassadeur américain à Paris.
En Tunisie, les Américains se mettent à leur aise. Beaucoup de va et vient, beaucoup d’immiscions secrètes dans la vie des partis politiques aussi et beaucoup de synergies avec Ghannouchi… En attendant que le Congres approuve la liste des « Frères » à éviter. Naturellement, c’est toujours pour tâter le pouls de la conjoncture politique et sociale. Mais les gilets jaunes, c’est quand même un peu trop osé.
Qui derrière ce mouvement en fin de compte ? Néjib Dziri a nié sur le plateau d’Attassia, tout contact avec le Président Béji Caid Essebsi. Il s’est même lancé dans un pamphlet incendiaire contre lui. On sait que les détracteurs de BCE veulent le mêler à toutes les sauces…. Pace qu’il y a cette photo où de Dziri avec Ridha Belhaj….
R.K