- Plus de de mille blessés, dans les rangs de l’armée sioniste, entre officiers et soldats, dont plus de 200 dans un état grave
TUNIS – UNIVERSNEWS – Des révélations fracassantes viennent d’être rendues publiques par le journal israélien Haretz qui a fait état de pas moins de mille blessés, dans les rangs de l’armée sioniste, entre officiers et soldats, dont plus de 200 dans un état grave.
La note est douloureuse, dans cette guerre menée par le premier ministre sioniste, Benyamin Netanyahu, qui a des déboires avec la justice israélienne et qui veut durer dans son poste coûte que coûte. Ainsi, après les carnages dans les rangs des civils palestiniens, les bombardements qui ont tué au moins une cinquantaine d’otages, selon des sources du Hamas, voilà qu’il envoie, aussi, son armée à l’abattoir.
Entretemps, de nouveaux otages aux mains du Hamas doivent être libérés mardi en échange de prisonniers détenus par Israël, après la prolongation pour deux jours de la trêve dans la bande de Gaza qui offre un répit supplémentaire aux habitants du territoire palestinien dévasté.
L’extension de la trêve, jusqu’à jeudi 05H00 GMT, doit permettre la libération d’environ 20 otages et 60 prisonniers supplémentaires, soit un ratio d’un otage pour trois prisonniers comme les jours précédents.
Dix otages israéliens et 30 prisonniers palestiniens doivent être libérés mardi, a annoncé une source proche du Hamas.
Trêve violée par l’armée de Tel Aviv
Mais, signe d’une situation toujours fragile, l’armée sioniste a tiré trois obus de char en direction de dizaines de civils qui tentaient de regagner le quartier de Cheikh Radwan, faisant au moins un blessé.
L’armée a allégué que « des suspects s’étaient approchés de troupes israéliennes » et qu’un char avait effectué « des tirs de sommation », tandis que les mouvements palestiniens ont dénoncé des « violations de la trêve » par Israël.
L’extension de la trêve doit permettre en parallèle l’entrée de nouveaux camions d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et bombardée pendant sept semaines par l’armée israélienne en représailles à l’attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre.
Malgré l’arrivée via l’Egypte, depuis le 24 novembre, de centaines de camions, les besoins restent immenses et la situation humanitaire « catastrophique », selon un émissaire de l’ONU, dans le petit territoire où 1,7 des 2,4 millions d’habitants ont été déplacés par la guerre.
L’accord de trêve négocié sous l’égide du Qatar, avec l’appui de l’Egypte et des Etats-Unis, a permis jusqu’à présent la libération de 50 otages israéliens détenus à Gaza depuis le 7 octobre, et de 150 Palestiniens écroués dans des prisons israéliennes.