Le congrès de Nidaa Tounès s’est subdivisé en deux. L’un à Hammamet et l’autre à Monastir. Et selon les premières données et les chiffres avancés ici et là, la majorité s’est trouvée à Hammamet où le président du Comité central, Sofiène Toubel, a été élu avec 115 voix, alors qu’à Monastir, le président du Comité central a été élu à 83 voix seulement, donc loin des 109, théoriquement, exigés.
Poursuivant sur sa lancée, la réunion d’Hammamet a poursuivi ses travaux, ce matin du manche 14 avril 2019 avec une répartition des tâches comme suit :
Président du Comité politique : Adel Jarbouî
– Vice-président : Anis Riahi
– Secrétaire général du parti : Abdelaziz El Kotti
– Président du Comité central et représentant légal : Sofiène Toubel
– Président du Conseil national et porte-parole officiel : Ons Hattab
A noter que face au refus de désigner le secrétaire général du parti à Hammamet par consensus, Faouzi Elloumi aurait quitté la salle de réunion en colère.
A Monastir, on rappelle que seul le président du Comité central a été élu avec 83 voix sur 87 membres présents, seulement soit, très loin du quorum requis qui est de 109. Et comme Hafedh Caïd Essebsi and Co ne reconnaissent pas le Comité politique, pour la simple raison qu’il y est minoritaire. Et la question qui se pose : Comment va-t-il procéder pour élire un autre Comité politique ? Va-t-il le faire avec les 87 membres du Comité central ?
Bref, la situation est surréelle, risible et digne d’un sitcom de série « B ». En effet, au lieu de dépasser les alter egos et de tout mettre en œuvre pour sortir avec un parti ressoudé sur des bases démocratiques en vue de contribuer, dans un deuxième temps, au rassembles de toutes les forces progressistes, démocratiques et centristes, Hafedh Caïd Essebsi a poursuivi la subdivision et la destruction de Nidaa afin quitte à avoir, juste, un minuscule « kiosque ».
Noureddine H.