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Des mesures ambitieuses et difficiles seront prises que tout un chacun doit accepter
Le nouveau ministre des Finances, Nizar Yaiche a eu, ce matin du mercredi 11 mars 2020 son premier passage à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à l’occasion de l’examen du projet de loi relatif à l’accord de prêt entre le ministère des Finances et des banques tunisiennes pour financer le budget de l’Etat.
Le ministre a tenu à mentionner que le chef du gouvernement devrait présenter, dans le cadre de ses réunions ordinaires prochaines, un programme marqué par l’ambition et la transparence. Et tout en le qualifiant, d’ores et déjà d’important, le ministre a précisé, encore, que ledit programme portera sur des mesures et autres dispositions difficiles, voire douloureuses, appelées à être suivies par toutes les parties… ».
Nizar Yaiche n’a pas hésité à reconnaître le caractère difficile de la situation même s’il parle d’éventuelles solutions malgré la marge de manœuvre réduite au vu de la réalité du budget 2020.
A ce propos, le ministre assure que la stratégie du gouvernement et de son département, plus précisément, sera axée sur cinq orientations principales avec, notamment, une préservation des équilibres, une restructuration des entreprises publiques, l’impulsion à donner au développement grâce à une fiscalité transparente, une modernisation et une politique d’exportation agressive tout en accordant de l’intérêt au volet social.
Concernant la question épineuse de l’endettement, Nizar Yaiche affirme que pour espérer sortir de la crise, il faut absolument atteindre un taux de croissance supérieur à ceux actuels. Ces taux sont vraiment insuffisants pour créer de la richesse et renforcer l’emploi, ajoute-t-il, d’où l’impératif de trouver de nouveaux créneaux pour une croissance plus forte, plus rapide et davantage structurelle
N.H.