Le secrétaire général de la Centrale syndicale n’y va pas avec le dos de la cuillère. Il déclare aujourd’hui, mercredi 12 décembre 2018, que les négociations avec le Gouvernement sont au point mort. C’est ce qui explique, d’ailleurs, que le bureau administratif de l’UGTT ait réitéré hier l’appel à la grève, annoncée le 24 novembre dernier, pour le 17 janvier 2019.
Noureddine Taboubi a en outre exprimé le désappointement de l’UGTT face à l’adoption de la loi de finances 2019 qui, selon lui, accentue la précarité et les disparités sociales.
Mais, en fait, Nourddine Taboubi lâche le mot : « parties étrangères ». Elles seraient à l’origine du blocage des négociations, selon son interprétation des choses. On sait qui il vise : le FMI. Car on sait par ailleurs que Christine Lagarde a fait injonction à la Tunisie de ne pas procéder à des augmentations salariales dans le secteur public, pour 2019 .
Pour rappel, nous avions consacré récemment, à ce dilemme, un article intitulé : « Youssef Chahed entre le marteau Lagarde et l’enclume Taboubi. »
R.K