
Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Se baigner en eaux vives n’est pas anodin et expose à des aléas qui peuvent conduire à des accidents, voire à des noyades. Le Cap Bon a connu un nombre alarmant de noyades. À Kélibia et dans ses environs, pas un jour ne passe sans qu’une tragédie ne vienne endeuiller des familles. Pas plus loin, Korbous et Soliman ont été le théâtre de deux incidents, entraînant la mort de deux personnes dans des circonstances différentes. Un citoyen est décédé après s’être noyé sur la plage de Ain El Arous, dans la région de Korbous. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital local de Siliana, mais il est décédé malgré les tentatives de réanimation. Dans un incident séparé, une autre personne est décédée d’une crise cardiaque soudaine alors qu’elle se trouvait sur la plage d’El-Fatha à Sidi Raïs El-Merissa.
« Rien n’est plus bouleversant que de voir un enfant emporté par le vent et les courants alors qu’il nageait dans une simple bouée, sous les yeux impuissants de ses parents, souligne Hakim, un vacancier de Kélibia. Et pourtant, sur certaines plages accueillant des milliers de baigneurs, la sécurité n’est pas assurée à la hauteur des risques. Chaque noyade est un drame irréparable, une perte humaine inestimable »
Nombreux sont ceux qui appellent à établir un véritable bilan de la situation et de mettre en place, dès l’année prochaine, des mesures de prévention sérieuses. Les temps ont changé : il ne suffit plus de compter sur quelques maîtres-nageurs isolés, dépourvus de moyens adaptés. La prévention et l’information doivent devenir des priorités, surtout pour les citoyens venus passer une journée à la plage, dont beaucoup sous-estiment les dangers de la mer. Il faut analyser les statistiques, les comparer aux années précédentes, et surtout agir avec sérieux et détermination. La sécurité de nos plages ne peut plus attendre. (M.S)