Les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se réunissent, aujourd’hui, pour discuter la nouvelle hausse de la production de pétrole, alors que les prix sont au plus haut niveau depuis sept ans.
La réunion des treize pays membres de l’Opep va se focaliser sur le « boom » de la production de pétrole, stimulés par les crises géopolitiques impliquant la Russie, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, des mastodontes de la production et de l’exportation de l’or noir.
D’ailleurs, de nombreux analystes s’attendent pour le mois de mars 2022 à ce que cette augmentation atteigne les 400.000 barils par jour.
D’après l’Agence internationale de l’énergie, le monde a brûlé la plus grande quantité de charbon en 2021, jamais atteinte pour produire de l’électricité. La consommation mondiale totale de charbon devrait atteindre, entre 2022 et 2024, un niveau record.
Plus que le variant Omicron, ce sont les fortes tensions géopolitiques qui font craindre une nouvelle hausse des prix, déjà records. Charbon, pétrole et gaz : le monde est plus que jamais accro à ces énergies fossiles qui représentent 80 % des émissions de CO2 mondiales.
Malgré l’urgence climatique qui appelle à une diminution immédiate et rapide de leur utilisation, les dirigeants des plus grands pays du monde continuent d’engluer l’humanité dans un « avenir brun ».
Jihen Mkehli