TUNIS – UNIVERSNEWS Il a certaines spécialités qui sont plus demandées que d’autres sur le marché de l’emploi tunisien. L’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises, en partenariat avec l’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail Indépendant, a publié, cette semaine, un guide d’orientation universitaire, calculant le délai d’attente des titulaires de diplômes supérieurs, pour obtenir leur premier emploi.
L’étude porte sur 48% des spécialités du manuel d’orientation universitaire. Selon les résultats, le temps d’attente moyen en 2022 pour trouver un travail varie entre 5 et 6 mois.
Les 10 principales spécialités les plus demandées sont l’imagerie médicale et la radiothérapie, la santé infantile, l’optique et la lunetterie-optométrie, instrumentation du bloc opératoire, l’orthophonie, la kinésithérapie-physiothérapie, la biologie médicale, le marketing numérique et les sciences obstétriques.
Cette étude vise à aider les jeunes diplômés dans leurs choix et à agencer les universités publiques tunisiennes en fonction du temps d’attente et de l’ordre des spécialités universitaires.
Au niveau des pires spécialités en Tunisie, on distingue l’animation à l’institut supérieur de la jeunesse et culturel à Bir el Bey en tête de la liste. Ensuite, les mathématiques à l’institut supérieur de mathématiques appliquées et de l’information de kairouan. Suivis par l’archéologie ( faculté des lettres et sciences humaines à kairouan et l’institut supérieur de sciences humaines et sociales à Tunis).
On retrouve aussi la psychologie et la philosophie à l’institut supérieur des sciences humaines et sociales à Tunis, les télécommunications à l’école nationale d’electronique et des télécommunications de Sfax. Finalement, on distingue la musique et les sciences musicales à l’institut supérieur des beaux-arts à Gabès.
En ce qui concerne les moyens accordés pour obtenir un emploi, l’étude a montré que 26 % des titulaires d’un diplôme d’études supérieures s’appuient sur les réseaux sociaux, 24 % sur les annonces et 22 % sur l’Agence nationale pour l’emploi et le travail.
Les statistiques ont également révélé que 29% des diplômés sont inscrits en master en raison de leur incapacité de trouver un emploi, tandis que 71% de ceux qui ont des diplômes supérieurs ont affirmé leur désir de migrer de manière régulière afin d’obtenir un emploi.
Cette évaluation a été préparée sur la base du questionnaire des diplômés des universités publiques et des données et de la base de données de l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant, qui comprend plus de 226 mille diplômés universitaires.