« Les États-Unis briguent un siège au Conseil des droits de l’homme de l’ONU ». C’est ce qu’a annoncé en substance Antony Blinque, chef de la diplomatie américaine, ce mercredi. Une façon de d’enterrer définitivement la politique ostentatoire des années Trump.
Lors d’une intervention par visioconférence, devant le CDH, Blinque a en effet déclaré : «J’ai le plaisir de vous annoncer que les États-Unis vont briguer un siège au Conseil des droits de l’homme pour le mandat 2022-2024. Nous demandons humblement le soutien de tous les pays membres de l’ONU dans notre souhait de siéger à nouveau dans cette institution».
Rappelons que l’administration Trump avait annoncé en juin 2018, que les Etats-Unis se retiraient du conseil des droits de l’homme, sous prétexte que l’organisation onusienne jouait la carte de l’hypocrisie, notamment face à Israël, l’alliée inconditionnelle de l’oncle Sam.
Cependant, si Antony Blinque a loué l’utilité du Conseil et souligné son importance notamment pour attirer rapidement l’attention sur des crises, il n’en a pas moins mis en garde ses membres. «Nous encourageons le Conseil des droits de l’homme à se pencher sur sa manière de fonctionner et cela veut aussi dire l’attention disproportionnée portée à Israël», a-t-il averti, suggérant de traiter Israël et les territoires palestiniens de la même façon que n’importe quel autre pays.
Avec AFP